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VII -Après le 19 mars 1962 le mensonge d'Evian - JM Bastien-Thiry - L'attentat du petit Clamart - 22 août 1962

Les livres - les films - Les revues - Les enregistrements sonores - Les poèmes

1 - Les livres
2 - Les films
3 - Les revues
4 - Les enrigistrements sonores
5 - Les poèmes
6 - Les chansons

 

VII -Après le 19 mars 1962 le mensonge d'Evian - JM Bastien-Thiry - L'attentat du petit Clamart - 22 août 1962

1 - Les livres

"Plaidoyer pour un frère fusillé" de Gabriel BASTIEN-THIRY - 1966 Ed. La Table Ronde

03

On peut avoir été partisan du maintien de la présence française en Algérie ou partisan de l'indépendance algérienne, on peut avoir compris la violence du désespoir qui s'est incarné dans les combats et les fureurs de l’O.A.S. ou avoir tout méconnu, tout condamné de cette violence, il n'est personne - pas même ses juges sans doute - pour contester au colonel Bastien-Thiry son désintéressement absolu, sa loyauté de vaincu et la hauteur singulière à laquelle il a choisi de mourir.
Voici, écrit par son plus jeune frère, un document exceptionnel où chaque mot - chose bien rare - a son poids irrécusable de vérité. Ceux, s'ils existent, qui liraient ce texte sans l'émotion qui naît toujours du vrai respect, qui sont-ils, où est leur cœur ? Roland Laudenbach, 1966.

 

plaidoyer-pour-un-frere-fusille 

 

dédicace plaidoyer1

Envoi de

 

 

** Georges Fleury : Tuer De Gaulle - Histoire de l'attentat du petit Clamart - 1996

004

 

** Lajos Marton : Il faut tuer De Gaulle - 2002

005

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** Jean-Pax Meffret : Bastien-Thiry : jusqu'au bout de l'Algérie française - 2003

006

** Alain de la Tocnaye : Comment je n'ai pas tué De Gaulle - 1969 Editions Nalis

007

014

 

** Armand Belvisi : " L'Attentat "

427R

Nouvelle édition, revue et augmentée

22 août 1962: le général de Gaulle est pris sous le feu d’armes automatiques au Petit-Clamart. De sa cellule, Armand Belvisi, un des instigateurs de l’attentat, apprend la nouvelle avec satisfaction. Il est incarcéré depuis quelques mois, suite à une autre tentative d’assassinat sur la personne du général à Pont-sur-Seine, en septembre 1961. C’est l’occasion pour lui de revenir sur son parcours. Policier né en Tunisie, il assiste à la désagrégation de "son pays" dans la complète indifférence de la métropole, et s’implique très rapidement dans la lutte pour la conservation des valeurs morales françaises. Après l’indépendance de la Tunisie, il s’installe à Paris, alors qu’en Algérie l’agitation va croissante. Il ne tarde pas à s’investir dans les actions souterraines d’un réseau patriote appelé "Plume". Leur objectif ultime est de faire taire l’homme qui a ruiné les espérances françaises au Maghreb, Charles de Gaulle lui-même…

"Non, le temps n’est plus à la colère, il est au souvenir." Armand Belvisi, emprisonné pendant 6 ans pour avoir tenté de supprimer le général de Gaulle, rétablit ici la vérité sur l’attentat de Pont-sur-Seine (perpétré le 8 septembre 1961) afin de clore toute discussion sur le caractère prétendument "bidon" de l’affaire. Récit détaillé d’une préparation minutieuse, de l’échec puis de la fuite en avant, il est aussi l’écho de la déception d’un homme à l’égard d’un dirigeant qui a trahi les espoirs de tout un peuple, en liquidant l’héritage de la colonisation. Plus qu’une action terroriste, cet attentat fut pour lui un acte citoyen, considéré comme le seul moyen d’éviter la perte de l’Algérie. "Nous n’étions pas des politiciens, simplement des hommes fiers, loyaux", agissant au nom des valeurs éternelles de la France… Cette nouvelle édition 2003, augmentée d’un chapitre intitulé "Tous comptes faits", donne à lire d’importantes révélations de l’auteur sur les trahisons, et les responsabilités de certains protagonistes dans l’échec des opérations.

 

** Jacques Delarue : L'OAS contre De Gaulle

008

 

** Jean Lacouture : Charles De Gaulle- Le souverain 1959 - 1970 - Editions Le seuil - 1986

002

 

** Cour militaire de Justice Compte rendu sténographique : Le procès de l'attentat du Petit Clamart- 28 janvier - 4 mars 1963 Albin Michel 1963 - Collection des grands procès contemporains

009

 

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Cité par Alain Peyrefitte "C'était De Gaulle Tome 2 - page 133 "

 

(A force d'aller à la rencontrer de tous ces personnages de tragédie qui hantent mon site, à force de tenter d'approcher les réalités de chacun, d'en comprendre le sens, faute de saisir le réel de la tragédie du 26 mars 1962, en mon nom et de ma place, je peux affirmer que Jean-Marie Bastien-Thiry a été victime de la jalousie pathologique pour ne pas dire perverse de De Gaulle. L'intelligence, la jeunesse, le charme, la réussite, le charisme de Bastien-Thiry (lui qui n'en avait aucun), le refus tout net de sa politique algérienne (lui qui se prend pour la France ou la France c'est moi!) lui ont été insupportables. Il lui fallait la peau de ce héro, car dans le même temps qu'il méprisait tous ces "veaux de Français" en leur donnant un héro, il s'achetait une bonne conscience, lui que l'Eglise de France nomme sans aucune pudeur Chrétien !)
Simone GAUTIER


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2 - Les films

** Fred Zinneman : Le Chacal - D'après le roman de Frédéric Forsyth . Les premières minutes du film sont une reconstruction de l'attentat, clôturant avec l'exécution de Bastien-Thiry

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** Jean Teddy Felippe :
Ils voulaient tuer De Gaulle

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3 - Les Revues 

** Historia - Tentative de meurtre en deux actes ..... manqués

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4 - Les enregistrements sonores

*Enregistrement sonore des déclarations du lieutenant-colonel Jean Bastien-Thiry au tribunal de la cour militaire de justice le 2 février 1963 (20 minutes 56 secondes)

 

*Hommes et faits du XXème siècle : le procès du Petit Clamart

 


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5 - Les  poèmes

"Mon prochain c'était toi " - Geneviève Bastien-Thiry


Mon prochain c’était toi
Qui a trouvé pendu
Ton fils assassiné
.
.

Mon prochain c’était toi
Que des fusils français
Ont blessé à jamais …

Mon prochain c’était toi
Qui errait en sanglots
Dans ton quartier pillé.

Mon prochain c’était toi,
Harki mon camarade
Abandonné sans armes …

Mon prochain c’était toi,
La femme à l’enfant mort
Dans ses bras …

Comment aurions-nous pu
Continuer à vivre
Protégés et tranquilles
Alors que votre cri parvenait jusqu’à nous ?
Alors que l’Algérie nouvelle
Élevait une croix immense
Où le visage de douleur
D’un peuple entier
Ressemblait à celui du Christ

La lumière s’éteint

Extrait du livre "Bastien-Thiry - Vérité"  écrit par Geneviève Bastien-Thiry qui s'est inspirée des lettres que son mari lui adressait depuis sa prison

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IN MEMORIAM

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"Soldat attends" de Louis de Condé

Louis de Condé - Fresnes, cellule n°23 des condamnés à mort - 5 août 1965 (1)

Soldat, attends !

 

0001 

 

Au Colonel Jean Bastien-Thiry

 Au fort d’Ivry le matin du 11 mars 1963. La voix de la conscience parle à chacun des 12 soldats du peloton d’exécution. A moins que ce ne soit la voix du Colonel Bastien-Thiry, ou son âme immortelle, prête à s’envoler. A moins encore que ce ne soit la voix de la France éternelle, ou la voix des combattants et des patriotes qui sont morts pour que l’Algérie reste Française. Peut-être même est-ce le chœur des voix de tous les combattants morts dans toutes les guerres, puisque les hommes ne savent pas vivre en paix.

L’aube a dissipé les ténèbres
Le jour se lève sur la terre
L’âme des morts en temps de guerre
Est présente en ces lieux funèbres.

Attends soldat, attends, attends encore un peu,
C’est un meurtre qui se prépare.
Attends donc un moment avant d’ouvrir le feu,
Avant que la mort ne s’empare
De cet homme au poteau que tu dois fusiller,
Que ton tir fera vaciller.

Attends, soldat, écoute, attends donc un moment.
Ce condamné qui te fait face,
Là-bas, en Algérie, avait fait le serment
De ne jamais quitter sa place,
De garder cette terre et de la protéger
Malgré le risque et le danger.

Attends soldat, attends encore un bref instant
Avant de commettre ce crime !
On t’a menti soldat.
Tu parais hésitant,
Car c’est le sang d’une victime
Que tu devras verser.
Où donc est ton devoir ?
Vas-tu tirer sans t’émouvoir ?

Soldat, attends.
Sais-tu combien de nos soldats
Se sont battus en Algérie ?
Et combien de Français valeureux aux combats
Sont morts là-bas pour la Patrie ?
Ceux qui sont enterrés dans le sol algérien
Sont-ils vraiment tombés pour rien ?

On t’a trompé, soldat.
Tu vas verser le sang
D’un combattant pur et sans tache
D’un officier français.
Cet homme est innocent.
Ce condamné que l’on attache
Avait mis une croix de Lorraine en son cœur
Sous sa vareuse d’aviateur.

Soldat, attends un peu,
Souviens-toi des Pieds-Noirs
Quittant leur province natale,
Leurs maisons et leurs champs,
Leur terre et leurs espoirs,
Echappant à une mort fatale,
Quand ils ont dû choisir valise ou bien cercueil,
L’exil, la misère ou le deuil.

Attends, soldat, attends,
Souviens-toi des Harkis
Livrés sans arme et sans défense.
Quand on leur ordonna de rendre leurs fusils,
Ils croyaient encore à la France.
Ils furent par milliers vendus aux massacreurs,
Au coutelas des égorgeurs.

Soldat, n’hésite plus.
Pourquoi donc trembles-tu ?
Il porte sa Croix de Lorraine.
Sous ce pesant fardeau, il avait combattu.
Il a dépouillé toute haine,
Il n’a jamais trahi, il s’est bien préparé,
Il ne s’est pas déshonoré.

Soldat, qu’attends-tu donc ?
Vise bien droit au cœur.
Cet homme affamé de Justice
Qui refusa le crime et sauva notre Honneur
Est prêt pour le dernier supplice.
II n’espère plus rien de ces vils magistrats
Et de ces lâches scélérats.

Soldat, épaule ton fusil, vise bien droit.
Plus tard, tu verseras ta larme.
Soldat ne tremble pas en appuyant le doigt
Sur la gâchette de ton arme.
Soldat, ne pense à rien.
Ajuste bien ton tir.
Après, viendra le repentir.

Soldat, tu ne sais pas que la majorité
Des habitants de l’Algérie
Voulait rester Française.
La fraternité fut détruite par Barbarie
Et trahison, et les Pieds Noirs abandonnés,
Et les Harkis assassinés.

Soldat, tu dois tuer ce juste au fort d’Ivry.
Un sang pur va couler encore
Pour s’unir à jamais aux récents morts d’Isly
Derrière un drapeau tricolore,
En mars de l’an dernier, marchaient des Algérois.
Ils sont tombés les bras en croix.

Les douze coups de feu bientôt vont retentir.
Déjà cet homme est un martyr.

(1) Louis de Condé - Extrait du recueil "Voyages" en vente à : La librairie de la Tour
16 ruede la Source de l'Hôpital
03200 Vichy
Tél. 04 70 32 57 83 - 09 54 11 15 79
Mel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


 

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Cimetière de Bourg la Reine

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1963 - 2013  : 50 ans après

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6 - Les chansons

Il pleut sur le Fort d'Ivry par le Chœur Montjoie Saint-Denis

 

Il pleut sur le fort d'Ivry

Il pleut sur le fort d'Ivry,
La France est assombrie
Les grands lys sont défleuris
Et saigne l’Algérie

Le peuple a apostasié
Par la constitution
L'Algérie est radiée
Dans l'abomination

Cour militaire d'injustice
Tribunal d'exception
Sans gloire et aux honneurs factices
Décide l'exécution

Une république parjure
Maitresse de l'imposture
Déshonneur de notre armée
Le fait assassiner

Elle a trahi les Pieds-noirs
Bannis, tristes et hagards
Fait tuer enfants et vieillards
Salis nos étendards

Elle a livré les Harkis
Au couteau FLN
Abandonné l'Algérie
À la loi de la haine

Onze mars soixante-trois
Jean tombe fusillé
Condamné par un faux roi
Qui eut pu le grâcier

SANGUIS MARTYRUM
SEMEN CHRISTIANORUM
COLONEL JEAN BASTIEN-THIRY
PRÉSENT POUR LA PATRIE

 

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Chants de France XI 

 

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Chanson ''France, levez-vous répondez'' Paroles de Louis Albertelli - Interprétation Jean-Paul Gavino

"France, levez-vous, répondez"

Loulou


Paroles
de Louis ALBERTELLI, dédicacées au Colonel Jean-Marie BASTIEN THIRY

 

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Interprétation par Jean-Paul GAVINO

 

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