4.4 "Les Français qui n'ont pas voulu de l'Algérie française auront un jour la France algérienne" Georges Bidault ancien chef du Conseil National de la Résistance - 1965.

I - Une journée historique - La page n'est pas tournée. 

C'est en réalité, par la voix du cheik El Bachir el Ibrahimi, président des ouléma d'Algérie[1], que le 1er novembre 1954, au Caire, les islamistes ont déclaré, via la France, la guerre au monde occidental en ces termes :"Le combat est engagé sur le territoire algérien, contre la France, pour le triomphe de l'arabisme et de l'islam".

En clair, c'est le combat de l'arabisme universel et de l'islam qui fut engagé contre la France, l'occident et la chrétienté, ce jour-là, dans une totale incompréhension des analystes politiques et que l’État islamique ne fait que poursuivre aujourd'hui...

"Les Français qui n'ont pas voulu de l'Algérie française auront un jour la France algérienne" a écrit dans son livre, "D'une résistance à l'autre - 1965" Georges Bidault (1), l'ancien chef du Conseil National de la Résistance.


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Il reprenait là, en quelque sorte, cette déclaration du redoutable chef du FLN qu'était Larbi ben M'Hidi, déclaration lancée à la face des parachutistes français venus l'arrêter en 1957 lors de la "bataille d'Alger"  : "Vous voulez la France de Dunkerque à Tamanrasset ? (2) Je vous prédis, moi, que vous aurez l'Algérie de Tamanrasset à Dunkerque".

04Tamanraset

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Dunkerque

José Castano extrait de "Islam ... Le sombre avenir"

[1] Les oulema sont des docteurs de la loi chez les Turcs et les Arabes. Ils exerçaient l'autorité religieuse et judiciaire.

(1) Georges-Augustin Bidault, 1899- 1983  est un résistant et un homme politique français, successeur de Jean Moulin à la tête du Conseil national de la Résistance, ministre et président du Conseil sous la IVe République.

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En 1958, il vote l’investiture du gouvernement du général De Gaulle. Par la suite, il constate que le général De Gaulle s'oriente vers le retrait de la France en Algérie et se rallie aux extrémistes de l'OAS. Après le cessez-le-feu (18 mars), avec Jacques Soustelle, Antoine Argoud et Pierre Sergent, il constitue le 20 mai 1962 à Rome, le comité exécutif du Conseil national de la Résistance, visant à défendre l’Algérie française.

En juillet 1962 au lendemain de l’indépendance de l’Algérie, son immunité parlementaire est levée en raison de ses activités subversives. Il quitte la France en 1963 et y revient en 1968.

(2) Discours de De Gaulle à la radio le 29 août 1958  -  Voir l'article : ICI

 

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