8.2 - De Gaulle n'a jamais été "un honnête homme dévoué au bien commun" de Danielle Pister - Août 2014 !

XII - 50 ans après - Omerta et mensonges

Réaction de Danielle PISTER - Août 2014

C’est article est scandaleusement mensonger !

De Gaulle n’a jamais été « un honnête homme dévoué au bien commun ».

En ne parlant que de l’immédiat-après-guerre, il n’a jamais agi pour le bien de la France mais pour sa propre gloriole et par rancœur personnelle. Il a écrasé ou éloigné tous ceux qui pouvaient lui faire de l’ombre, favorisant le PC et s’acharnant sur ceux qui avaient été résistants mais pas gaullistes.

« La politique indépendante » par rapport aux deux grandes puissances l’a amené à reconnaître, le premier, la monstrueuse dictature de Mao Tsé Toung et à faire une « politique arabe » qui l’a conduit à condamner Israël au profit de toutes les puissances arabes, toutes plus démocratiques les unes que les autres, comme chacun sait. N’oublions pas qu’il était chez Ceaușescu au moment de mai 68, faisant l’éloge de ce régime au Parlement roumain. Ne parlons pas de la peu glorieuse fuite à Baden.

Pour ce qui nous touche de plus près, pour s’en tenir à la période au-delà de notre propre exode, il avait dit que si les Pieds-Noirs étaient obligés de quitter l’Algérie, il renverrait tous les Algériens travaillant en France. Non seulement, il n’en a rien fait, mais il n’a pas empêché les entreprises françaises de continuer à faire appel à de nouveaux travailleurs maghrébins. La France algérienne, c’est lui qui l’a provoquée, et doublement car en laissant les nouvelles autorités algériennes faire n’importe quoi et provoquer la ruine du pays et le début d’une immigration qui allait devenir massive, il a enseigné le chemin à suivre à tous les crève-la-faim du monde.

Et pourquoi ne pas avoir dénoncé, d’ailleurs, les Accords d’Evian puisque Alger ne les appliquait pas ? Parce qu’il lui fallait faire sa bombinette au Sahara. Le premier il a accepté que la France soit humiliée par ceux qui n’avaient même pas triomphé sur le terrain, car il fallait qu’il soit le Président français qui disposerait de la force nucléaire.

Les malheurs des Pieds-Noirs, l’intérêt de la France, il n’en avait rien à faire. Et s’il n’a pas vu venir les conséquences de sa politique, c’est qu’il n’avait rien du visionnaire qu’on nous présente.

Quant à notre constitution, il a bâti un costume fait à sa seule mesure, pour satisfaire sa mégalomanie, et baptiser « démocratie » ce qui était au minimum un « pouvoir fort », où tout était décidé au sommet, même les programmes de la télé, voire de cinéma : voir la querelle invraisemblable à propos du film de Rivette, La Religieuse, à laquelle Madame De Gaulle n’aurait pas été étrangère !

Écraser les partis, sans doute, puisque lui seul importait. Mais ils bougeaient encore sous De Gaulle : la monstrueuse histoire montée pour empêcher Pompidou de lui succéder le prouve. Et ensuite, toutes les élections présidentielles se sont faites à coup de trahison, dont Chirac fut un champion.

Ce système pouvait encore faire illusion quand il y avait des gens intelligents à la tête, mais Chirac a prouvé, et les suivant aussi, que le costume était trop grand pour eux et que la démocratie n’existait plus en France, au sens où une majorité, celles des Français, ne peut se faire entendre : voir le mariage pour tous (quoi qu’on pense du sujet, je parle de la manière de faire), ou des lois taubiriennes sur la délinquance.

Oui, ce texte est énervant, non pas parce qu’il devrait nous obliger à admirer l’œuvre gaullienne, mais bien parce qu’il perpétue un mythe dont il faudrait  se débarrasser pour remettre la France sur des rails qu’elle a quitté depuis 1958.

Danielle Pister

Reçu sur le net août 2014

 

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