7.9 - Robert MENARD à Bézier 2014 - 2015

XII - 50 ans après - LES JUSTES

2 - Robert MENARD, Maire de Béziers, inaugure le 14 mars 2015,  la rue du Commandant Elie Denoix de Saint Marc

Sur décision du maire de Béziers, Robert Ménard, aura lieu le 14 mars 2015 l’inauguration de la rue du commandant Hélie Denoix de Saint Marc, en remplacement de la rue du 19 mars 1962. Ce choix n’est pas l’effet du hasard.

Cette date, en effet, est celle du cessez-le-feu théorique applicable sur tout le territoire algérien, résultant des accords signés la veille à Évian, entre des représentants de la France et du Front de Libération National algérien. Ces accords furent approuvés lors du référendum du 8 avril 1962 par 91% des votants, duquel étaient exclus les électeurs des départements algériens. Le FLN n’a pas gagné la guerre, il a gagné politiquement  et n’a pas respecté ce cessez le feu.

En aucune manière cette date n’a marqué la fin de la guerre d’Algérie, puisque le FLN continua durant plusieurs mois les massacres de civils Pieds-Noirs et de harkis, notamment en juillet 1962 à Oran. Le 26 mars 1962, une semaine après ces accords, l’armée gaulliste ouvrit le feu sur une manifestation d’Européens  à  Alger, devant la Grande Poste de la rue d’Isly.

Pourtant, on trouve en France des rues ayant pour nom cette date, avec pour précision : « Fin de la guerre d’Algérie ». C’est la version officielle que voudraient faire croire tous ceux pour qui les harkis et les Pieds-Noirs sont la mauvaise conscience. Ces accords d’Évian furent une véritable trahison  pour tous ceux qui combattirent en Algérie, pour les harkis fidèles à la France, pour les Pieds-Noirs à qui il ne resta que le célèbre choix imposé par le FLN : « La valise ou le cercueil » -une seule valise par personne-. Aujourd’hui le gouvernement socialiste incite les Français à une sorte de narcissisme pénitentiel et exprime sa repentance pour la colonisation de l’Algérie, oubliant la célèbre phrase du président algérien Ferhat Abbas : “ La France n’a pas colonisé l’Algérie, elle l’a fondée ”.

Et la France devrait demander pardon… pourquoi ? Pour avoir chassé d’Afrique du Nord les colonisateurs ottomans ? Pour avoir libéré les Européens chrétiens enlevés par les Barbaresques et réduits en esclavage ? Pour avoir transformé un désert en terre fertile et productive ? Pour avoir apporté en Algérie l’industrie, les transports, la distribution de l’eau, les écoles et les hôpitaux ?  Citons quelques lignes de l’écrivain algérien Boualem Sansal : “ Trente ans après l’indépendance, nous voilà ruinés, avec plus de nostalgiques que le pays comptait d’habitants ”

Aujourd’hui nous voyons que la ville de Saint-Ouen (93) a une rue ainsi nommée : « Rue Nadia Guendouz, infirmière et poétesse, membre du FLN ». Ceci est une insulte à toutes les victimes du FLN. Nous avons vu il y a quelques mois notre président de la République, en visite dans un pays musulman, brandir le sabre du djihad. Nous avons appris il y a dix-huit mois que  notre ministre des Affaires étrangères a fait l’éloge du général Vo Nguyen Giap, le responsable de la mort de plusieurs dizaines de milliers de soldats français dans des camps de prisonniers immondes.  Aujourd’hui en France, chaque jour est placé sous le signe d’un interdit, d’une incitation à l’auto-flagellation ou d’un prêchi-prêcha. Leur multiplication exponentielle en quelques années nous amène à penser qu’en définitive, qu’importe l’interdit pourvu qu’il y ait repentance… puisque la repentance alimente l’invasion…

Curieux, que ce soit  toujours aux mêmes,  aux Français, aux Européens qu’on demande de se repentir… Rien d’étonnant à ce qu’un nombre croissant de nos compatriotes commence à penser qu’il s’agit là d’une entreprise titanesque de culpabilisation dont les dimensions géostratégiques prennent largement le pas sur la morale…

Maintenant, il suffit…

Que l’on arrête de faire croire que le 19 mars 1962 fut la fin de la guerre d’Algérie !
Que nos politiciens cessent d’encenser les assassins et les ennemis de la France !
C’est un devoir pour les patriotes de soutenir l’initiative de Robert Ménard !
Assez de repentance, place à la reconquête !

Richard Roudier et Daniel Polett 

Voir : ICI

 

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Le maire de Béziers a rendu hommage au partisan de l’Algérie française, Hélie Denoix de Saint Marc, en rebaptisant une rue de la ville, samedi 14 mars 2015.

Sous les acclamations de partisans de l’Algérie française et les huées de ses opposants, le maire de Béziers Robert Ménard, élu en 2014 avec le soutien du Front national, a officiellement donné, samedi 14 mars, à une rue de sa ville le nom d’Hélie Denoix de Saint Marc, un militaire, résistant, qui avait pris part au putsch des généraux.

Le message est doublement fort puisque la « rue du Commandant-Hélie-Denoix-de-Saint Marc » était avant la « rue du 19 mars 1962 », date des accords d’Évian qui mirent fin à la guerre d’Algérie. Le changement de nom de cette artère proche du quartier de la Devèze, où Robert Ménard, né en 1953 à Oran, s’était installé avec ses parents à son arrivée à Béziers, avait été annoncé fin 2014.

« Ne plus être dans la repentance »

 « L’Algérie, c’est notre paradis (…) Oser dire que la guerre d’Algérie s’est terminée le 19 mars, le jour de la signature des accords d’Évian, n’est pas seulement un mensonge, c’est une ignominie », a lancé Robert Ménard, au cours d’une cérémonie devant environ 2 000 personnes dont 500 opposants, qui l’ont hué aux cris de « Ménard facho ! Ménard assassin ! ».

 « Non, je ne veux plus que nous soyons dans la repentance, je veux dire notre vérité à ceux qui armaient le bras des assassins des harkis, aux bourreaux qui nourrissent encore une haine de la France », a déclaré le maire de Béziers.

 « Alors qu’on obligeait un million de Français à quitter leur Algérie natale, on ouvrait la France, quasi simultanément, à des millions d’immigrés bien décidés pour certains à ne jamais se sentir, à ne jamais devenir des Français à part entière », a-t-il poursuivi.

Des acclamations et des chants pour « l’Algérie française »

 « Il y a 50 ans (…) nous tapions sur des casseroles en scandant « Algérie française ». Il faudrait aujourd’hui, avec la même ardeur, dire non à cette France métissée qu’on nous promet (…) mais dire oui à une France fière d’elle-même, de son histoire, de ses racines judéo-chrétiennes », a encore ajouté Robert Ménard.

 « Pour nos frères musulmans, il ne faut pas occulter la réalité de notre histoire, Hélie de Saint Marc était de ceux qui pouvaient mourir pour des idées, pour eux », a déclaré le maire de Béziers, qui a achevé son discours sous les acclamations de ses partisans scandant « Algérie française ». Ils ont ensuite entonné Le Chant des Africains, un chant repris pendant la guerre d’Algérie par les Pieds-noirs et les partisans de l’Algérie française.

La Croix avec AFP

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Les biens pensants s’en offusquent déjà. Et oui, il a osé ! Oser quoi : honorer un officier français, déporté de Buchenwald et grand-croix de la Légion d’honneur ! Mais il est vrai que le politiquement correct le présente plutôt comme une bête féroce : officier de Légion et putschiste en avril 1961 en Algérie, c’en est trop pour ces juges des clichés !

Ils ne diront pas qu’il incarnait cette trempe d’officiers français prêts à tout pour reprendre le combat face à l’occupant allemand. Ils ne diront pas qu’il avait fait le serment de ne plus laisser le pouvoir politique abandonner de pauvres gens engagés sous le drapeau tricolore aux représailles d’ennemis de la France ! Meurtri de voir ces indochinois supplier d’être embarqués pour la mère patrie quand en 1954, au lendemain des accords de Genève. Uniquement munis de leurs icônes catholiques ou de leurs traditions séculaires pour les rustiques Hmongs des hauts plateaux ; ils fuyaient menacés par les communistes victorieux d’Hô Chi Minh.

Ils ne diront pas que son putsch n’était en rien une aventure fasciste mais le respect de la parole donnée. Cet engagement pris auprès des harkis de les entraîner dans le combat de la France en Algérie pour leur sécurité et leur développement. La France avait su le faire durant 130 ans alors il lui semblait cohérent que nombre d’officiers fassent le serment d’une présence continue de la France aux côtés de ces harkis qui, tel le bachaga Boualam dans l’Ouarsenis, démontraient leur loyauté et leur esprit chevaleresque.

Or, quand on est officier français et catholique, la parole donnée a un sens ! Et le commandant Denoix de Saint Marc le démontrera lorsque pendant ces jours tragiques d’avril 1961, il entraînera ses hommes du mythique 1er REP dans ce baroud d’honneur. Il est des défaites dans l’honneur qui valent mieux que des victoires dans la honte.

Alors merci au maire de Béziers d’honorer une certaine idée de l’Homme et de la France. Laissons aux oubliettes de l’histoire des dates comme celle du 19 mars qui est notamment synonyme de massacres de civils français à Oran ou d’abandon à des tortionnaires des valeureux harkis.

Par Alexandre Delport
Secrétaire général du SIEL

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