9.9 - Le 14 juillet 2014 à Paris - Un blasphème et un sacrilège - Une profanation des mémoires - Une offense aux morts et aux vivants - Une atteinte à l'honneur du drapeau

 

FLN

 

1 - Le 23 février 2014 à Alger, Kader Arif, Ministre délégué à la Défense, chargé des Anciens Combattants, a, au cours d'une cérémonie, remis des insignes de la Légion d'Honneur.

Extraits du discours :

...Faire vivre et rappeller cette mémoire pour passer à une nouvelle étape des relations Franco-Algériennes, s'est précisément ce à quoi nous invite 2014. Cette année nous offre une occasion unique d'accueillir sur notre sol nos partenaires étrangers, amis et alliés d'hier, afin de leur dire la reconnaissance et la gratitude de la France...

Pour lire son discours en entier, cliquez : ICI

 

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2 - Lettres de Jean-Marie AVELIN, Président du Comité VERITAS à Kader ARIF,
à François HOLLANDE et réponse.

 

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 Jean-Marie AVELIN                                                                          Fronton le 20 mars 2014 
        
Président                                                                  

     

                                                                                         Monsieur Kader ARIF
                                                                                        
Ministre délégué aux Anciens Combattants
                                                                                         37rue de Bellechasse
                                                                                        
75007 PARIS

Monsieur le Ministre,

Le mois dernier, vous avez effectué une visite en Algérie où, entre autres, vous avez rencontré le Premier Ministre algérien, M. Abdelmalek Sellal, avec lequel, si les informations données par la presse s’avèrent exactes, vous auriez évoqué la participation de l’Algérie aux commémorations de la Première et la Seconde Guerres mondiales, en France, à Paris, le 14 juillet prochain, puis en août et septembre pour commémorer la bataille de la Marne.

Permettez-nous, Monsieur le Ministre, de nous insurger contre une telle information qui serait un non-sens, car les participants à toutes ces guerres et batailles étaient des Français, et ceci depuis le Sénatus-Consulte du 14 juillet 1865 accordant la nationalité française à tous les musulmans d’Algérie : « L’indigène musulman est français… ».

L’Algérie, terre française, n’existe plus depuis plus d’un demi-siècle. Comment l’Algérie algérienne pourrait-elle représenter ces vaillants soldats français, alors qu’à l’indépendance, comme vous ne pouvez l’ignorer, elle les a pourchassés et mis à mort par milliers, dans les conditions les plus infâmes de la barbarie.

Dois-je vous rappeler, Monsieur le Ministre, ces anciens combattants de la Première et la Seconde Guerre mondiale, auxquels le FLN a fait avaler leurs médailles avant de les mettre à mort ? Dois-je vous rappeler ces Harkis, soldats français que le FLN a pourchassés comme des animaux, poussant la cruauté à mettre à mort les habitants (hommes, femmes, vieillards et enfants) de villages ayant recueilli, ne serait-ce qu’un seul harki traqué ?

Dois-je aussi en appeler à votre sens civique et à votre humanité ? Je veux bien admettre que les relations diplomatiques entre la France et l’Etat algérien imposent à notre pays des obligations, mais inviter à des commémorations de la vaillance de nos anciens combattants ceux qui en furent les bourreaux est indigne… Je dirai même sacrilège !

Lors de notre rencontre à Paris, vous m’avez parlé de la paix des mémoires et je vous ai répondu : « Pas de paix des mémoires sans rétablissement préalable de la vérité de l’Histoire ». Je le maintiens.

Dans l’espoir d’une prompte réponse,

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma plus parfaite considération.

                                                                                                                 Jean-MarieAVELIN
                                                                                                                           Président

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      Jean-Marie AVELIN                                                                               Fronton, le 10 avril 2014            
             Président

               
                                                                                       Monsieur François HOLLANDE
                                                                                      
Président de la République
                                                                                       Palais de l’Elysée
                                                                                       55 rue du Faubourg Saint Honoré
                                                                                      
75008 PARIS

Lettre ouverte recommandée + A.R.                                                                                                      

Monsieur le Président de la République,

Les associations de rapatriés s’inquiètent d’une rumeur persistante indiquant que l’Armée du FLN, qui a perpétré tant de crimes et d’exactions envers les soldats français, qu’ils aient été Harkis pendant la guerre d’Algérie, mobilisés pendant les deux guerres mondiales, où jeunes appelés français prisonniers du dit FLN qui n’ont jamais été rendus à la France, serait conviée, cette année, à défiler sur les Champs Elysée, le 14 juillet prochain.

A ce sujet, nous avons, par lettre simple, prié M. le Ministre des Anciens Combattants de confirmer ou d’infirmer cette nouvelle alarmante, mais nous n’avons reçu aucune réponse à ce jour.

Il serait mal venu, et mal ressenti par la communauté rapatriée que cette nouvelle s’avère exacte car elle irait à contresens de l’Histoire : en effet les soldats d’Algérie qui, depuis 1845, ont fait la gloire de l’Armée d’Afrique dans toutes les guerres, étaient des tous des nationaux français, et non des indigènes comme on voudrait le faire accroire. Nous rappelons, à ce sujet, le Sénatus-Consulte du14 juillet 1845 indiquant : « L’indigène musulman est français ».

Il serait malvenu que l’armée du FLN, qui, à l’indépendance, a massacré tous ces combattants et anciens combattants français désarmés et livrés à l’ennemi, reçoivent, en France, les honneurs qui leurs sont dus.

S’il s’avérait que cet illogisme s’avère exact, il est certain que les protestataires se feraient alors entendre lors de ces commémorations.

En espérant que vous saurez mettre un terme à des initiatives aussi inacceptables que malvenues.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression des sentiments déférents que nous devons à votre haute fonction.

                                                         Jean-Marie AVELIN
                                                             Président

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3 - Lettre de Michel LEVY Président de l'association GNPI (Groupement National Pour l'Indemnisation des biens spoliés ou perdus Outre-mer) au secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire.

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4 - Non au défilé des troupes algériennes à Paris le 14 juillet 2014 de Gilles BONNIER

 

marianne 

 

Le chef de l’Etat a décidé que 72 pays, qui furent, selon lui, des nations belligérantes de la première guerre mondiale, seraient invités cette année à participer au défilé du 14 juillet sur les Champs Elysées. Il est bien sûr parfaitement digne et important d’honorer la mémoire des soldats de toutes origines qui ont combattu dans ce conflit particulièrement meurtrier, pour certains aux côtés de la France dans des pays alliés, pour d’autres dans le cadre de l’ancien Outre-mer français. Ce dernier rassemblait alors des territoires sous souveraineté française, qui en majorité n’étaient pas des nations constituées en Etats historiques.

Le devoir de mémoire ne devrait pas s’appuyer sur de tels anachronismes pour la transmission à la jeunesse.

Dans le cas spécifique du territoire algérien, il s’agissait même, en 1914, de départements français, avec plus de 700 000 habitants d’origine européenne, installés pour la plupart depuis des générations. Environ 150 000 d’entre eux furent mobilisés et combattirent souvent dans les mêmes unités que les 170 000 soldats musulmans issus de ces départements d’Algérie. La population algérienne de l’époque, qui comptait5.5 millions d’habitants, eut, à parts à peu près égales pour ses deux composantes, 50 000 Morts pour la France pendant ce conflit. Il serait offensant d’oublier d’honorer la mémoire de ces soldats issus de l’Algérie française, qui ont aujourd’hui leurs descendants en France après l’exode de 1962, d’abord nos compatriotes Pieds-noirs et Harkis repliés et aussi certains immigrés algériens naturalisés français parfois depuis longtemps. Vouloir honorer, à travers l’Etat algérien d’aujourd’hui qu’une partie des combattants, est injuste et offensant pour les autres.

Par ailleurs, il est tout à fait déplacé d’envisager la participation de l’Algérie au défilé national pour des raisons supplémentaires, liées à l’histoire récente. En effet la vague terroriste particulièrement sanglante du FLN, qui endeuilla le territoire de 1954 à 1962, frappa de très nombreux civils et parmi eux, de manière volontairement symbolique, des anciens combattants Français Musulmans des deux guerres mondiales. En outre les Harkis, supplétifs de l’armée française, furent massacrés après le « cessez le feu » du 19 mars 1962 , avec une extrême barbarie, alors qu’ils étaient désarmés et non protégés, par dizaines de milliers, souvent avec leurs familles, sans que ces faits ne soient admis encore aujourd’hui par l’Etat algérien.

De plus, depuis 1962, l’Algérie et le FLN ont laissé faire, voireorchestré de nombreuses profanations de cimetières chrétiens ou juifs, des tombes de soldats Morts pour la France et d’anciens combattants. De même ont été systématiquement détruits, dans les communes d’Algérie les monuments aux Morts pour la France qui n’ont pu être rapatriés, dédiés aux soldats de toutes origines.

L’Etat algérien enfin refuse toujours de contribuer à une mémoire apaisée et surtout qui respecterait toutes les victimes des tragédies de notre histoire commune.

Il a au contraire multiplié, encore ces dernières années, les gestes de haine, les provocations, ou les offenses à l’égard de la France, de son histoire en Algérie, de ses soldats et donc de tous les Français. Jusqu’à l’hymne national, issu d’un chant du FLN inchangé depuis 1962, qui met en cause la France comme ennemi qui doit rendre des comptes, probablement seul cas au monde où un pays en agresse un autre dans son hymne national.

Tout cela ne peut être oublié.

C’est pourquoi on ne peut que s’élever avec la plus grande indignation contre la présence de soldats de la République algérienne démocratique et populaire dans le défilé traditionnel du 14 juillet, à proximité de la tombe du soldat inconnu. Ce serait une deuxième mort pour tous ces soldats français, Morts pour la France et une offense inacceptable pour nombre de citoyens de notre pays.

Le jour de la fête nationale qui plus est, la mémoire des soldats Morts pour la France ne soit pas bafouée :

- la mémoire de tous les soldats de la guerre de 1914/1918 issus des départements algériens d'alors ;

- la mémoire de tous les Morts pour la France des conflits ultérieurs, venus de l’Algérie d’alors et celle des soldats ayant combattu pendant la guerre d’Algérie ;

- la mémoire de tous les soldats français dont les tombes ont été profanées et la mémoire de ceux dont les noms étaient inscrits sur les monuments aux Morts saccagés en Algérie après 1962 ;

- la mémoire des anciens combattants victimes du terrorisme du FLN de 1954 à 1962 ;

- la mémoire des dizaines de milliers de Harkis assassinés après le «cessez-le-feu».

Gilles Bonnier

NB : dans une moindre mesure la participation du Vietnam a ce défilé est également choquante en cette année anniversaire de Dien Bien Phu. Le Vietminh a commis beaucoup d’atrocités de 1945 à 1954 à l’encontre des soldats français, notamment en exterminant nombre de prisonniers dans ses camps de la mort jusqu’au dernier moment. Ceci non plus ne peut être oublié.

Le 20 Mai 2014


5 - Lettre du Collectif "Non au 19 mars" à François HOLLANDE

 

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Collectif national « NON au 19 mars 1962 »
Siège social : 148, rue du Sénégal - 83000 – TOULON
Tél. 06 60 73 80 92 - Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 Toulon, jeudi 26 juin 2014

                                                                                           Monsieur François HOLLANDE
                                                                                                                Président de la République Française
                                                                                                                Palais de Élysée
                                                                                                                55, rue du Faubourg St Honoré
                                                                                                                75008 PARIS

Objet : Présence du drapeau algérien au défilé du 14 juillet 2014

Monsieur le Président de la République,

Afin de rendre hommage aux combattants des deux dernières guerres, vous avez invité le drapeau algérien à défiler sur les Champs Elysées. Notre stupéfaction est immense de constater cet anachronisme, concernant une Algérie algérienne née en 1962 !

Mais il nous revient en mémoire que le FLN assassinait avec sauvagerie nos anciens combattants musulmans, poussant l’horreur jusqu’à épingler à même la peau, leurs glorieuses médailles, montrant ainsi la haine qu’il nourrissait pour nos fidèles et leur drapeau : celui de la France.

Il nous revient en mémoire que les troupes à Verdun, Monte-Cassino, en Provence et ailleurs, avançaient au rythme de la Marseillaise et mourraient enveloppées de nos trois couleurs.

Nulle trace du drapeau algérien sur nos champs de batailles, car ces soldats étaient Français. Dire que ceux qui sont venus d’Algérie sont algériens est une absurdité répandue, et bien commode pour falsifier l’Histoire.

C’est aussi gommer l’effort et le courage de nos pères Français d’Algérie, dont ces nouvelles dispositions feront oublier leur implication décisive dans l’Armée d’Afrique.

Le pourcentage des pertes, supérieur à la moyenne des régiments engagés, en dit long sur leur hargne à vouloir libérer une Patrie qui se montrera bien peu reconnaissante.

Il nous revient en mémoire que pour honorer l’accord de cessez-le-feu du 19 mars 1962, la France a libéré ses prisonniers partis aussitôt grossir les rangs du FLN.

Il nous revient en mémoire qu’à partir de cette date, coïncidant avec la signature des discussions d’Evian, censées trouver une voie pacifique au conflit, et sûr de la neutralité aveugle des autorités françaises, le FLN a intensifié l’assassinat et l’enlèvement de civils et de militaires.

Il ne nous parait donc pas concevable pour toutes ces raisons, dont chacune nous semble suffisante, de voir honorer un pays qui ne respecte pas sa parole, viole les accords internationaux, détient encore, un demi-siècle plus tard, des otages qui n’ont pas été libérés à ce jour, et dont M. Boumedienne voulait monnayer la libération.

Il ne nous parait pas concevable que les familles de ces personnes « disparues », voient l’hommage indu que vous vous apprêtez à rendre, Monsieur le Président, à ceux qui n’ont eu jusqu’à présent aucun mot de compassion à ce sujet et dont les paroles de leur hymne national, ne sont qu’un cri de haine envers la France.

Aussi, il serait souhaitable, en préalable à des relations apaisées, que le FLN restitue les centaines d’otages français détenus depuis 52 ans maintenant, et nous vous demandons par respect de la mémoire des centaines de disparus, de ne pas inviter le drapeau FLN à défiler sur nos Champs Elysées, et comme nous le supposons, sur nos plages de Provence également.

Tant que la réciprocité ne sera effective, des deux côtés de la Méditerranée, aucune véritable paix des mémoires ne pourra se réaliser.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République Française, l’expression de nos salutations respectueuses et de notre haute considération.

                                                                                                                                       Hervé CUESTA
                                                                                                                                             Président


6 - Henry-Jean FOURNIER- Les Ombres du 14 juillet....

mercredi 25 juin 2014

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LE 14 JUILLET, J’IRAI SALUER….. …les ombres qui escorteront le drapeau du F.L.N. paradant sur les Champs-Elysées. Des ombres nombreuses, qui, chacune portant l’emblème de la France, dissimuleront cette mascarade aux yeux de ceux dont la souffrance n’est pas éteinte, soixante ans après le début de ce drame fratricide.

Les ombres de tous ceux, tirailleurs, zouaves, spahis, méharistes, moghaznis et goumiers qui sont morts pour la France, au cours des deux guerres mondiales, de la guerre d’Indochine et des combats d’Afrique du Nord, accomplis sous les couleurs du drapeau français, pour lequel tous avaient accepté de donner leur vie.

Comme l’ont donné aussi ces dizaines de milliers de harkis qui avaient choisi, une fois pour toutes, de servir la France et son drapeau et qui ont été lâchement abandonnés par ceux-là même qui les avaient encouragés à choisir le camp tricolore, patrie de la Liberté.

Les ombres aussi de tous ces soldats venus de la métropole pour remplir la mission fixée par les gouvernements de l’époque et dont près de 25 000 sont tombés pour rien, recouverts du drapeau national.

Les ombres enfin des 600 soldats français qui ont été portés disparus en Algérie sans que la paix revenue ait permis de retrouver la trace, malgré les accords conclus avec le vainqueur.

Et parmi toutes ces ombres, je saluerai tout particulièrement celle d’Icham KOUIDER, ancien combattant de l’armée d’Italie, médaille militaire, croix de guerre avec six citations, porte drapeau de son association d’anciens combattants, assassiné par le F.L.N. à Mostaganem en 1957.

 

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Portant fièrement le drapeau français, je vois son ombre suivie par les huit autres anciens combattants de Mostaganem qui lui ont volontairement succédé, reprenant le drapeau, chaque fois que l’un tombait. (lire Les porte-drapeaux de Mostaganem)

Tous ont également été successivement assassinés. Ils sont tombés morts pour la France et son drapeau qu’ils brandissaient fièrement, sans imaginer un seul instant que l’emblème de leurs assassins paraderait un jour sur les Champs-Elysées…

                                                                                                      Henry-Jean FOURNIER
                                                                                               Officier général en 2ème section


 7 - Editorial du Clan-R - Mai 2014

 EDITORIAL MAI 2014

LE MINISTRE KADER ARIF PLUS ABSENT QUE JAMAIS

M. Kader Arif était ministre délégué aux Anciens combattants dans le gouvernement Ayrault ; il est Secrétaire d’Etat aux Anciens combattants dans le gouvernement Valls et toujours en charge des Rapatriés. Le Ministre délégué s’est bien peu intéressé aux Rapatriés et il n’a jamais reçu leurs représentants. Le Secrétaire d’Etat non plus, tout au moins pas encore. Il est toujours aussi absent !

Sans doute trop absorbé par les dossiers des Anciens combattants ? Pas tant que cela.

Le 25 avril dernier, comme le rapporte l’hebdomadaire Valeurs actuelles, l’Australie et la Nouvelle-Zélande rendaient hommage à ceux de leurs soldats qui, lors de la Première guerre mondiale, ont versé leur sang sur le sol de France.

Le Ministre australien des Affaires étrangères était présent, le Ministre Kader Arif ne l’était pas ; le Gouvernement était représenté par le Préfet de la Somme.
Belle reconnaissance de la part de notre pays !

 

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Le Mémorial australien et le cimetière militaire de Villers-Bretonneux

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8 - Lettre de L'ASAF au sujet du 14 Juillet

 

 

Lettre de l'A.S.A.F

Madame, monsieur

Veuillez trouver ci-dessous la lettre de l’ASAF du mois de juillet. Elle rappelle que la fête nationale doit contribuer à renforcer l’unité de la Nation, autour de son armée et du drapeau.En cette période estivale, l’ASAF vous propose de consulter régulièrement son nouveau site qui continuera à être actualisé quotidiennement. Vous avez pu visualiser en tête des actualités, une interview télévisée de son président tournée très récemment sur la situation de l’armée française.

Pour voir l'interview cliquer : ICI

Enfin, le numéro hors série « Lyautey, paroles d’action pour aujourd’hui » (132 pages) est disponible dès maintenant. Il est proposé au prix de 10 € (port compris). L’achat peut se faire par chèque dès maintenant ou en ligne.

Très bonnes vacances.
Bien cordialement.

La REDACTION

La fête nationale, l’armée et le drapeau : trois questions

Rassemblement et engagement

Le 14 juillet est, pour la France, un moment d’unité et de joie, un jour privilégié durant lequel les Français se rassemblent, oubliant les polémiques, les calculs, les querelles politiciennes qui divisent, décrédibilisent et instillent le doute dans la Nation.

C’est aussi l’occasion de réfléchir sur ce qu’est notre pays aujourd’hui et sur ce qu’il doit être dans les 10 ou 20 années à venir : penser à ce que nous sommes et s’engager pour être ce que nous voulons être.C’est enfin un temps de communion autour des sacrifices consentis par les soldats français qui servent notre pays au prix du sang. Nous le faisons le 11 novembre pour les « Morts pour la France » de toutes les guerres; nous le faisons le 14 juillet pour les blessés et leurs familles.

Avec notre armée

La France et les Français se rassemblent et acclament leur armée, communauté unique et spécifique vivant au sein de la Nation. Communauté d’hommes et de femmes, jeunes, qui tous ont fait le choix, à 20 ans, d’accepter librement le sacrifice de leur vie ; institution apolitique, non syndiquée entièrement dévouée à la Patrie, dont l’engagement est tourné vers le seul service des intérêts supérieurs de la Nation et pour laquelle la mission est sacrée et doit être remplie coûte que coûte.

Exemple d’abnégation, de courage, de disponibilité et de discipline, l’armée développe la solidarité et éduque au respect ; elle peut servir de référence à notre pays. Ces valeurs indispensables à la guerre, cultivées dès le temps de paix lors des entraînements et dans la vie courante, ne sont-elles pas aussi des valeurs nécessaires à un peuple pour traverser avec succès les difficultés du temps de crise ?

Autour du drapeau

La cohésion, qui est la marque des armées, est le fruit de ces valeurs. Elle s’incarne dans le respect absolu de l’emblème national.

C’est pourquoi chaque formation militaire rassemblée autour de son drapeau rappelle la France partout dans le monde, là où elle est présente et se bat.

Ce drapeau est pour le soldat un symbole sacré d’autant que figure dans ses plis, la marque des sacrifices les plus glorieux consentis par ses « anciens ».Le 14 juillet, la France soucieuse de son unité, fière de ses quinze siècles d’histoire douloureuse et glorieuse, confiante en son avenir, se rassemble autour de son drapeau. Elle exprime aussi son soutien indéfectible à son armée. C’est bien la fête nationale, celle de la Nation tout entière.

Trois questions parmi beaucoup d’autres !

1 - Doit - on transformer la fête nationale en une cérémonie internationale et ouvrir cette « intimité nationale » à 80 nations ? N’y a-t-il pas d’autres dates et anniversaires, à l’instar de ce qui s’est fait le 6 juin dernier, pour rassembler les drapeaux des nations dont les peuples ont été impliqués dans le premier conflit mondial, d’autant que près de la moitié de ces nations n’existaient pas en 1914 ?Faut-il célébrer la Première Guerre mondiale le 14 juillet ?

En particulier, ne pouvait-on pas rendre hommage le 11 novembre aux 100 000 soldats, originaires de nos anciennes colonies et d’Afrique du Nord, morts par fidélité à la France, en même temps qu’aux 1 400 000 Français tombés à leurs côtés ? Cela aurait évité bien des confusions et des polémiques inutiles.

2 - Chaque année les Français constatent que leur armée est de moins en moins présente tant à Paris qu’en Province. Ils prennent conscience de la terrible saignée des effectifs et se demandent si Bercy, avec la complicité masquée des dirigeants politiques, n’est pas un adversaire bien plus redoutable pour nos armées que ses ennemis actuels ou à venir.

Quand il n’y aura plus d’armée française, sur quelles troupes les Français pourront-ils compter pour combattre l’ennemi du moment ? Celles de Bercy en seront-elles capables?

3 - Nous avons vu, au Brésil, une marée de drapeaux tricolores chaque fois que l’équipe de France de football jouait un match. C’était la bannière de l’unité nationale.

Mais alors quelle incongruité de vouloir faire entrer au Panthéon, en 2015, un homme qui, à 20 ans, a traité ce même drapeau français de « torche cul » !

Quel groupe de pression a pu suggérer et soutenir dans la discrétion médiatique la plus totale, un tel nom ?

Monsieur le Président, il est urgent d’y renoncer, au moins par bon sens, sauf à souhaiter créer délibérément des divisions supplémentaires. Il faut, à l’évidence, porter en exemple un jeune résistant de 20 ans pour qui le drapeau représentait en 1944 la liberté pour laquelle il s’est sacrifié.

***Le 14 juillet 2014 sera- t- il, pour les Français, un temps de réflexion personnelle, d’unité nationale et de joie partagée ?

La France doit placer son indépendance et sa cohésion au-dessus des divisions, des dilutions et des repentances ;
elle doit se rassembler pour sortir de la crise et s’opposer à la « disparition historique » de son armée qui constitue depuis des siècles un élément central de son identité.

Les Français doivent s’unir et faire front comme nos aïeux le firent, il y a 100 ans, au cours de la Grande Guerre, avec un courage qui étonna le monde.

LA RÉDACTION


9 - Parue sur "Boulevard Voltaire" : Réponse de Manuel GOMEZ à Dominique JAMET. "Les milliers de soldats morts dans les camps vous remercient"

 

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 Dominique JAMET

Comment ne pas comprendre l’émotion des anciens d’Indochine, comment ne pas comprendre et ne pas partager l’émotion et l’indignation des anciens d’Algérie, des pieds-noirs, des harkis et de leurs enfants après que le bruit se fut répandu que des troupes algériennes et un contingent vietnamien participeraient au défilé traditionnel du 14 juillet sur les Champs-Elysées ?

Certes, nous ne sommes ni en 1954 ni en 1962. Nous sommes en 2014. Les vainqueurs de Dien Bien Phu sont au mieux octogénaires, les fellagas, comme on disait, ont passé le seuil des soixante-dix ans et l’on imagine assez mal les uns ou les autres martelant d’un pas martial le pavé de la grande avenue. Le principe même d’une invitation à nos anciens adversaires n’en paraissait pas moins saugrenu et choquant, et l’on ne voyait pas très bien comment le justifier à moins d’en faire et d’y voir, une fois de plus, une fois de trop, une démonstration masochiste de repentance et le symbole de cuisantes défaites militaires ou politiques.

Seulement, ce n’est absolument pas de cela qu’il s’agit. Trois, je dis bien trois soldats algériens et autant de militaires vietnamiens devraient être présents lundi prochain, place de la Concorde, côte à côte avec les délégations de quatre-vingt pays, dans le cadre de la célébration du centenaire de la guerre de 14-18 et du rôle qu’y ont joué les populations de ces Etats aujourd’hui indépendants, hier pour une large part colonies de l’Empire français et de l’Empire britannique.

Il est heureux, il est salubre que, parmi ces pays, le Vietnam et l’Algérie, entre autres, aient assumé cet épisode de leur histoire indissolublement mêlée à la nôtre pendant les quatre-vingts ans de l’Indochine française et durant les cent trente ans de la présence et de la domination françaises sur l’autre rive de la Méditerranée.

Et c’est la moindre des choses que la France ait tenu à reconnaître la part qu’ont prise il y a cent ans les 173.000 Maghrébins (dont 23.000 sont morts au combat) et les quelque 200.000 Annamites et autres Tonkinois qui sur notre sol ont participé à l’effort de guerre consenti par notre cher et vieux pays. Les jeunes gens qui, venus de Hanoï ou d’Alger, participeront aux cérémonies d’hommage à ces précieux auxiliaires de nos armées, renoueront avec le lien, rompu par leurs pères, qui unissait leurs aïeux à la métropole.

Pourquoi l’Organisation nationale des Moudjahidines ar-t-elle violemment dénoncé le geste du gouvernement algérien ? Parce qu’il existe encore, dans l’Algérie aujourd’hui indépendante, des fanatiques qui veulent effacer des mémoires jusqu’à la trace des cent trente ans de la colonisation.

Pourquoi le Front national a-t-il constitué un Comité contre le « défilé » de troupes algériennes en France ? Parce qu’il y a encore chez nous des gens qui refusent d’admettre un fait historique vieux aujourd’hui de cinquante-deux ans.

Il y a dans ce monde et dans ce pays assez de raisons fortes de s’indigner et de se mobiliser pour qu’on n’aille pas en rajouter de purement imaginaires.

 

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Réponse de Manu GOMEZ


L’armée du Viêt-Cong défilerait sur les Champs le 14 juillet ?

Il est vrai que le 5 octobre 2013 le Chef de la diplomatie française, Monsieur Fabius déclarait suite à la mort du général Giap :
« J’ai appris avec émotion le décès du général GIAP. Ce fut un grand patriote vietnamien, aimé et respecté par tout son peuple pour le rôle éminent et fondateur qu’il a joué dans l’indépendance de son pays. Alors que la France et le Vietnam sont devenus désormais des partenaires stratégiques, je salue aujourd’hui la mémoire d’un homme exceptionnel et présente mes profondes condoléances à sa famille et au peuple vietnamien ».

Qui se souvient encore que le généralissime Giap, Commandant en chef au moment de ces évènements, avait déclaré :
« Le but de la guerre c’est l’anéantissement de l’adversaire et pour ce faire il ne saurait y avoir une limite à la violence ».

Ces photos ne proviennent pas de Chelmno, Treblinka, Auschwitz ou Buchenwald mais des camps de prisonniers et d’extermination du Viêt-Cong, sous la haute autorité de Giap. Dans l’un de ces camps, le 113, le Commissaire politique Georges Boudarel français et communiste a torturé et fait torturer puis exécuter 278 soldats français sur les 300 qu’il détenait.

Il a ainsi obéi aux ordres de Jacques Duclos, secrétaire général du Parti communiste (dit français) sur lequel on a saisi, lors de son arrestation, le livre des procès-verbaux des séances secrètes du bureau politique du PC : « Le Parti Communiste doit concourir à la défaite de l’Armée française partout où elle se bat. Travailler pour la défaite de l’armée française au Viêt Nam, en Corée et en Tunisie. Travailler à la désagrégation du Corps expéditionnaire français en Indochine. Nécessité d’une action en masse contre la fabrication et la maintenance des armes et des munitions. Soutenir et aider tous ceux qui agissent effectivement contre le transport et la fabrication du matériel de guerre. (appel au sabotage) »

Malgré ces preuves accablantes la levée de l’immunité parlementaire, réclamée par la justice militaire, est rejetée par l’Assemblée nationale par 302 voix contre 291 le 6 novembre 1953. Sans l’intervention du général Salan, qui a exigé faute de survivant de recevoir les corps, des dizaines de prisonniers seraient restés pourrir dans ces camps de tortures et de lavage de cerveaux. Ils sont partis sous les chants ironiques de leurs tortionnaires : « Adieu… adieu… revenez… revenez… n’oubliez jamais ! Vous êtes autorisés à revenir quand vous le voudrez ».

Extrait d’une lettre prémonitoire écrite en 1952 par le Maréchal De Lattre de Tassigny au général Salan : « Nous avons en face de nous des adversaires qui ne se contentent pas de tuer nos soldats, ils font la guerre aux âmes. Le lavage de cerveau, l’endoctrinement des prisonniers, les manifestes qu’ils font signer aux officiers captifs, sont des choses terribles. C’est une guerre qu’il ne faut pas perdre, sinon le jeu maudit continuera en Tunisie, en Algérie, dans toute l’Afrique et peut-être même un jour en France… ».

Les milliers de soldats et officiers français morts sous les tortures dans les camps de prisonniers du général Giap vous remercient M. Fabius. Ils remercient ce gouvernement.

Non, Dominique Jamet, ce n’est pas la présence de trois anciens combattants qui offusque mais leur présence sous un drapeau pour lequel ils ne se sont pas battus, pour lequel ils ne sont pas morts. Des anciens combattants bardés de médailles françaises il y en a des centaines chez nous, en France (harkis, indochinois) pourquoi aller les chercher ailleurs ?


10 - Monique GAGEAN - "L'armée d'Afrique..."

 Témoignage

“Lors de votre reportage ce matin sur Monte Cassino, si vous avez souligné l’action des Alliés, vous avez totalement passé sous silence le rôle prépondérant de l’Armée d’Afrique. Or, c’est elle qui, sous les ordres du Maréchal Juin, a fait sauter le verrou de Monte Cassino et ouvert la route de Rome. Vous avez montré le cimetière américain, c’est bien, mais totalement ignoré à Venafro les milliers de tombes de nos soldats français de toutes confessions. Le commandement américain était opposé au plan du Maréchal Juin, et ne l’a rejoint qu’ensuite. Le sens actuel de l’Histoire veut qu’on oublie le sacrifice de notre valeureuse Armée d’Afrique, sans laquelle pourtant les Américains ne seraient pas intervenus...

Je suis, je le précise, la fille du Capitaine Gagean du 7° R.T.A., qui s’est battu en France en 1940, fait prisonnier, évadé, en Tunisie en 1943, en Italie ensuite, à Monte Cassino, avant de débarquer à Fréjus, puis de libérer Marseille.

Alors, voyez-vous, il y a des omissions qui font très mal. “

 

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Monique GAGEAN - 10 mars 2014


11 - « Les Matinales » de France Culture - Bernard COLL interrogé par Cyril Peter pour l’émission du 14 juillet 2014 – le  13 juillet 2014– 12h30

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CP : "Pourquoi êtes-vous opposés à la présence des armées algérienne et vietnamienne le 14 juillet ?"

BC : "Parce que c’est une contre-vérité historique à la fois grotesque, stupide et lâche.

GROTESQUE, parce qu’aussi bien en 1914-18, que 39-45, les Algériens et Vietnamiens engagés volontaires qui servirent dans l’Armée française étaient des citoyens français de nos départements algériens ou de l’Indochine française. L’Algérie indépendante, qui n’existe que depuis le 3 juillet 1962, ne peut donc être considérée, comme le Vietnam communiste, comme un « pays belligérant » des guerres 1914-18 et 1939-45.

STUPIDE, Si l’on suit le raisonnement du Ministre des Affaires Etrangères d’Algérie qui prétend honorer par la présence de son pays « nos glorieux aînés » « combattants de la liberté du monde », cela signifie aussi que l’Algérie du FLN rend hommage aux Harkis et aux Vietnamiens de l’Armée française qui ont combattu le terrorisme du FLN et du Vietminh durant les guerres d’Algérie et d’Indochine. Raisonnement auquel tout patriote français ne peut que souscrire.

LACHE, parce que, pour la première fois dans l’Histoire de l’Humanité, un pays se voit attribué les mérites des soldats qui furent ses adversaires d’hier qui l’avaient battu militairement. Car tout le monde sait que sans le massacre prémédité des Harkis, livrés désarmés au FLN par le général De Gaulle, et sans la complicité active de l’Armée française légaliste, jamais le FLN n’aurait pu prendre le pouvoir en Algérie en 1962. Ainsi des « morts pour la France », qui ne peuvent plus se défendre, deviennent des combattants de la liberté du FLN.

Cette mascarade politico-historique n’a donc pour objet que de couvrir d’un voile mortuaire le « crime d’Etat » du 19 mars 1962 du général De Gaulle, suivi du « crime contre l’Humanité » commis par le FLN, désormais dénoncé par  l’Algérien Jean Daniel, la Ligue des Droits de l’Homme et le MRAP, après plus de 50 années d’un « silence gardé », suivant ainsi l’exemple de Pierre Messmer, qui fut Ministre des Armées en 1962, qui accusait dans le quotidien Le Monde du 25 septembre 2001, à l’occasion de la première journée nationale en « Hommage aux Harkis » : « M. Bouteflika est un ancien du FLN, et je le tiens comme étant l’un des principaux complices des crimes commis contre les harkis ». Une accusation qui n’a soulevé aucune protestation ni de l’intéressé ni de l’Algérie. Tout simplement parce que c’est vrai."

CP : "Que comptez-vous faire ?"

BC : "Les 86% des Français virtuels non représentés par le gouvernement actuel vont-ils encore supporter longtemps  les palinodies quotidiennes et les fantasmes historiques de ministres ectoplasmes, comme M. Kader Arif, pourtant fils de harki rescapé des massacres du 19 mars 1962, qui ne représentent plus le Peuple souverain, selon l’article III des Droits de l’Homme ?

Nous sommes dans une situation semblable, en beaucoup de points, à celle du 13 mai 1958.

Nous appelons tous les Français patriotes à exprimer leur désaveu directement au Chef de l’Etat en lui déposant un message sur le site Internet de la Présidence de la République. Ce sont déjà plusieurs dizaines de milliers de messages qui lui ont été adressés.

Deux ans après son élection, les Français désavouent la politique du Chef de l’Etat. Celui-ci doit en tenir compte. Nous appelons les Français à constituer des Comités de Salut public, comme en 1789, afin de demander au Président de la République la démission de M. Kader Arif et du gouvernement, qui ne représente plus que 14% des Français, et la dissolution de l’Assemblée nationale afin que le Peuple souverain soit représenté d’une façon plus conforme à l’expression démocratique des dernières élections municipales et européennes. Comme de nombreux constitutionalistes, comme déjà le ministre Arnaud Montebourg et Jean-Luc Mélenchon, nous proposons aussi l’élaboration d’une nouvelle Constitution pour une VIe République afin de rendre au Peuple sa souveraineté, ce que ne permet pas la Constitution actuelle dans laquelle le Président de la République est en réalité un vrai monarque. Pour cela, nous demandons aux Français d’exprimer publiquement leurs attentes par tous les moyens démocratiques qui sont à leur disposition, notamment par Internet. Ce 14 juillet 2014 va marquer le début de la première révolution Internet, pacifique comme celle du 13 mai 1958. Quoi de plus normal que cet honneur revienne à la France, et en particulier aux Français d’Algérie, en cet anniversaire du 14 juillet 1789 !

Bernard COLL,
Secrétaire Général de JPN


12 - Communiqué de presse de Thierry ROLANDO, Président National du Cercle Algérianiste

 

Cercle algérianiste national

Sauvegarder, défendre, transmettre l’histoire et la mémoire
des Français d’Algérie

Communiqué de presse

L’Algérie présente au défilé du 14 juillet :
une nouvelle provocation du président de la république

 

Le président de la république, François Hollande, a pris la grave décision de convier au défilé prévu le 14 juillet prochain sur les Champs-Élysées, défilé au relief particulier puisque destinées à commémorer, aussi, le centième anniversaire de la participation des pays alliés à la première guerre mondiale, un contingent de l’armée nationale populaire algérienne.

Cette décision et pour nombre de Français, et de français d’Algérie en particulier, inacceptable et résonne comme une véritable provocation.

Est-il besoin de rappeler que lors du conflit de 1914 - 1918, les soldats algériens ont combattu sous la bannière française comme l’ensemble des combattants qui constituaient alors l’empire ?

La symbolique de la présence du drapeau algérien, qui est aussi celui du FLN, intégré dans le défilé officiel du 14 juillet, est lourde de sens.

Nul ne saurait oublier, qu’au nom de ce drapeau, des dizaines de milliers d’anciens combattants musulmans, de Harkis, et de Pieds-noirs ont été assassinés, pendant la guerre d’Algérie, dans des conditions indescriptibles.

Une fois de plus, le chef de l’État, après les paroles de repentance qu’il a prononcées en Algérie, après les gestes de réhabilitation de certaines figures du terrorisme FLN, tel Maurice Audin, après la reconnaissance du 19 mars comme date officielle de la fin de la guerre d’Algérie, a choisi de tourner le dos aux Français d’Algérie.

Le président de la république a fait le choix d’une démarche idéologique qui n’a, pour seul résultat, que d’aviver est les blessures et les fractures de la nation, et de marquer le mépris de l’État pour la douleur et les souffrances des Pieds-noirs et des Harkis.

Le Cercle Algérianiste tient à faire part de sa réprobation la plus totale et de sa condamnation sans appel, de la démarche du président de la république, qui, à l’évidence, ne peut plus aujourd’hui se proclamer Président de tous les Français.

Thierry Rolando
Président National du Cercle Algérianiste

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13 - « 14 juillet : le gouvernement trahit ceux qui sont morts pour la France » Boulevard Voltaire - Christian Vanneste 

 

La Grande guerre ne peut plus être commémorée comme victoire de la France sur l’Allemagne. La France a sauvé sa liberté. Elle a retrouvé son intégrité territoriale. Elle a consenti le plus lourd sacrifice humain de son histoire. Voilà ce qui doit être rappelé. Si la France est la même, l’Allemagne a changé comme son drapeau. Le jaune a remplacé le blanc, la république fédérale, l’empire. Ce n’est pas cette Allemagne qui nous a envahis à trois reprises. Elle se contente, étant devenu pacifiste, de nous envahir de ces produits. Amitiés, donc, mais sans excès. Associer l’Allemagne au 6 juin, ou à la guerre 14-18 n’a aucun sens. Le 14 juillet, on fait plus fort.

Pour célébrer le souvenir de 1914, on invite les représentants de tous les pays qui ont participé à notre effort. Parmi ceux-ci, deux pays dont les drapeaux actuels sont ceux des mouvements qui ont combattu la France et obtenue leur indépendance au prix de milliers de morts français, évidemment négligeables. Quels que soient nos relations avec le Vietnam, la dictature communiste qui y règne n’a aucun lien avec le 14 juillet. Sa présence est une insulte à la mémoire des prisonniers français morts de manière atroce dans les camps Viet-Minh après Dien-Bien-Phu. Les héritiers des combattants vietnamiens de l’armée française se sont battus dans l’armée du sud du Vietnam pour le communisme contre le monde libre. De même, les soldats venus d’Alger, de Constantine ou d’Oran n’étaient pas les ressortissants d’un pays qui n’existait pas encore. Parmi eux, comme plus tard 1943, il y avait majoritairement des Pieds-noirs, qu’on passe sous silence. À leurs côtés, il y avait des Français musulmans, engagés ou supplétifs qui ont ensuite choisi la France. Le drapeau algérien et celui que les uns et les autres ont combattu et pour lequel nombre des leurs ont été massacré : des dixièmes de milliers de harkis des milliers de Pieds-noirs à Oran notamment en juillet 1962.

Comme l’Allemagne, l’Algérie d’aujourd’hui n’est plus la même qu’en 1914. Départements français alors, elle est devenue un pays indépendant, avec lesquels nous devons avoir des rapports apaisés et même coopératifs, par réalisme. Mais ce pays est bien celui qui célèbre la guerre contre la France, cultive l’ingratitude et exige la repentance, celui, enfin, d’où ont été chassés des centaines de milliers de nos compatriotes qui avaient contribué à le construire. L’exposition outrancière de son emblème en toutes occasions n’est pas exempt de provocation. Il n’était nullement légitime de l’officialiser. L’un des grands vainqueurs de 1918, le Maréchal FRANCHET D’ESPEREY, né à Mostaganem, n’aurait sans doute pas apprécié.

Il y a dans l’attitude de nos dirigeants à l’égard de ses blessures non refermées comme de l’indifférence, voire du mépris tous ces jeunes Français, que leurs prédécesseurs ont voués à une mort inutile. Peut-être est-ce là la grande imposture contenue dans cette manière de célébrer le 14 juillet, la grande hypocrisie d’un Fabius faisant l’éloge du Giap, sans un mot pour ses victimes. Cette lecture paradoxale de notre histoire n’est pas seulement une trahison idéologique en faveur de l’anticolonialisme à l’encontre du patriotisme. C’est aussi un calcul électoral, dénué de fierté, en direction des minorités immigrées. Notre pays est aujourd’hui le théâtre de « faits divers » qui montrent combien son « ouverture » peut se faire au détriment des nationaux, de ceux qui portent le plus les valeurs de notre pays. Ce sont les « Paras » de Carcassonne agressé par des supporters, lors de la qualification de l’Algérie pour les huitièmes de finale du Mondial.

C’est Jérémy Mortreux, ce militaire français assassiné à Digne par des récidivistes, « réfugiés » bosniaques. Ce sont les deux officiers légionnaires attaqués à Calvi. C’est l’institutrice poignardée mortellement à Albi devant sa classe. Mais qu’est devenue la dignité de la France ? Elle accepte sur son sol de prétendus bénéficiaires d’un asile sans objet puisque l’intervention militaire à laquelle la France a participé, a rétabli le Droit dans leur pays et ceux-ci la remercient en assassinant un de nos soldats ! Elle offre aux immigrés des conditions d’enseignement dont le coût et la qualité sont sans équivalent chez eux et les violences envers les enseignants se multiplient.

Respect et un mot brandi par des individus qui parfois le mérite guerre. On doit s’interroger sur le manque de respect que subit la France sur son propre sol, sur son impuissance à se faire respecter et sur le manque de fermeté des dirigeants de notre pays pour exiger qu’on le respecte. Mais c’est peut-être qu’eux-mêmes ne sont pas très respectables !

Voir l'article : ICI

vanneste christian 

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