5.14 - GALIERO André 35 ans

VI - Les témoignages - Grande Poste Les familles, les amis, les journaux

 -Témoignage de Gérard Léger mars 2007

"Les assassinats du 26 mars 1962 rue d'Isly - mais aussi à ailleurs à Alger étaient prémédités".

S’il n’y avait pas eu préméditation, il n’y aurait eu que la fusillade de la rue d’Isly. Or au même moment en d’autres lieux, des Français ont été tués par des hommes en uniforme.
Ainsi, alors que commençait la fusillade de la rue d’Isly, Monsieur André GALIERO était mitraillé, alors qu’il sortait de sa 4 CV pour ouvrir le portail de son jardin permettant l’accès à son garage. Cela se passait devant le numéro 11 de la rue Alexandre Ribot, rue débouchant sur le boulevard du Télémly, donc loin de la rue d’Isly.Ma grand-mère, attirée à sa fenêtre par les coups de feu, a eu la chance d’échapper au mitraillage qui n’a fait qu’endommager le rebord de la fenêtre. Elle habitait au premier étage de ce numéro 11.
C’est mon oncle Henri DAUMAS et moi-même qui sommes allés à l’hôpital Mustapha, espérant que Monsieur GALIERO n’était que blessé ... Il était déjà à la morgue.Dans le même temps, un fusil-mitrailleur a été mis en position sur un trottoir de la place des Sept Merveilles. Heureusement personne ne s’est présenté devant cette arme.

Enfin,mon cher père, Roger LÉGER, est resté allongé plusieurs minutes dans la rue d’Isly, un peu après la Grande Poste, avant de pouvoir se réfugier dans le couloir d’un immeuble."Gérald LÉGER - Nice - mars 2008.

Au même moment dans les hauts du boulevard du Télemly ..."

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En jaune les flux des manifestants
En vert le boulevard du Télemly  (Grande Poste - le G.G. - avenue De Lattre) rejoint le quartier de la Robertsau et le Parc Saint Saens et  monte très haut vers les hauteurs d'El Biar ou en direction de Birmandreis.

En rouge les Universités

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