7.9 -OAS - Bibliographie.

III - Histoire et récits - L'O.A.S.

3 - Georges Fleury
Histoire secrète de l’OAS

Chez Grasset - 2002

Histoire secrète de l'O.A.S. :  Chapitre 65 : Bab el Oued s'insurge et souffre
                                                  Chapitre 66 : Massacre rue d'Isly
                                                  Chapitre 67 :
Le maquis de l'Ouarsenis

 

Georges Fleury est un spécialiste de la Guerre d’Algérie

L’histoire de l’Organisation Armée secrète restait à raconter. Certes on a beaucoup écrit, filmé, témoigné sur cette O.A.S fondée en février 1961 à Madrid par Pierre Lagaillarde et Jean-Jacques Susini. On a beaucoup brodé, accusé, rêvé, sans trop savoir. On ne peut en effet, raconter l’O.A.S qu’en l’ayant côtoyée ou combattue.

En pleine guerre d’Algérie, sans former un bloc uniforme, des nostalgiques de Vichy, fascistes, monarchistes et poujadistes de toutes origines s’allient à des déserteurs pour abattre le général de Gaulle et la République. Leurs ambitions sont contradictoires ; leurs soutiens mal affirmés, changeants insaisissables. Au-delà des desperados d’Alger et d’Oran, combien sont-ils réellement, ces combattants de l’OAS ? Cinq cents ? Deux mille ? Beaucoup plus ? Et leurs sympathisants ?

"Pendant plus de trente ans, j’ai recueilli des centaines de témoignages. J’ai écouté. Consulté. Vérifié. Comparé. Et voici, enfin, l’histoire secrète de l’O.A.S., qui est mon livre, comme on dit.

Moi aussi j’ai été "Algérie française". J’ai aimé l’Algérie à en mourir, mais ce livre n’est pas un pèlerinage. Ni un témoignage. Car si j’étais du fer dont s’est forgé l’O.A.S., je n’ai jamais participé au combat des Pieds-noirs désespérés. Raconter l’O.A.S., c’est revenir une fois encore en Algérie, comme historien cette fois. Avec distance. Sans langue de bois. Sans parti pris."

 

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Georges FLEURY

 

Chapitre 65 - Bab el Oued s'insurge et souffre
Chapitre 66 - Massacre de la rue d'Isly   
Chapitre 67 - Le maquis de l'Ouarsenis
page 655 où il est fait mention de Philippe Gautier

 

"- Au matin du 27 mars 1962 le Maillé-Brézé et le Surcouf ont déserté la baie lorsque, les autorités n'en annonçant que quarante-six, il est certain qu'au moins soixante-sept civils dont les plus jeunes, Ghislaine Grès et Christian Sainte-Marie, avaient dix et quinze ans, sont morts au centre d'Alger. Parmi eux et cent deux blessés par balles qui sont aujourd'hui soignés à Mustapha et dans les Cliniques Laverne et Solal, aucun membre de l'O.A.S. n'a été reconnu.

- Au cours de la principale fusillade qui a durée douze minutes, les anciens combattants ont payé à l'Algérie Française un lourd tribu de morts et de blessés. Le Docteur Jacques Massonat, Capitaine de réserve, a été tué comme Jacques Innocenti, lui aussi Capitaine. Philippe Gautier, jeune homme de vingt-huit ans qui a effectué son service militaire au Commando de Marine Trepel où son Commandant, le Lieutenant de Vaisseau  Robert Eliès, le considérait comme l'un des meilleurs Officiers de réserve servant sous le béret vert, a été tué par une balle française après avoir souvent risqué sa vie contre l'ALN dans la région d'Aïn Sefra."

Ce livre contient 1042 pages

 

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Autres ouvrages : - L’Homme qui croyait en la France - 2006 - Comment l’Algérie devint française- 2004 - Tuez de Gaulle - 1996 - chez Grasset - La Guerre en Algérie - 1996 - chez Payot

 

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