4.6 - Alger le 13 mai 1958 : la bataille du Forum - Alger se révolte contre la 4ème République

III - Histoire et récits - De 1945 à 1962 les évènements

3 - Le 13 mai du général Raoul Salan par Jacques VALETTE, agrégé d'université, spécialiste de l'histoire de la colonisation et de la décolonisation
Collection Histoire et Mémoires combattantes

Edition L'esprit du livre

Agrégé d’université, docteur ès-Lettres et professeur honoraire des Universités. Spécialiste de l’histoire de la colonisation et de la décolonisation, il est l’auteur de la guerre d’Algérie des Messalistes (L’Harmattan 2001) et de nombreux articles sur le contre maquis pendant la guerre d’Algérie (Guerres mondiales et conflits contemporains -P.U.F.)

Présentation de l’éditeur

C’est grâce aux nombreuses archives inédites laissées par le général SALAN, couvrant l’ensemble de sa carrière militaire, que le professeur Jacques VALETTE éclaire d’un jour nouveau l’épisode du 13 mai, qui a précipité la chute de la IVème République. rectifiant les idées inexactes répandues par les médias depuis des années, il éclaire le rôle stabilisateur du général SALAN, alors commandant en chef ayant reçu délégation de pouvoirs du gouvernement.

La prise du bâtiment du gouvernement général, (le G.G. comme nous le disions - Simone Gautier) à Alger, le 13 mai 1958, n’est pas le résultat d’un complot militaire, mais celui de l’action de quelques leaders locaux. Surpris par les évènements, le général SALAN s’est immédiatement efforcé de maîtriser le courant pour ne pas risquer de perturber les opérations en cours contre le F.L.N. Cela relevait de sa responsabilité.

La naissance "des comités de salut public" (CSP) lui fut étrangère. En les faisant encadrer par des officiers, dont le général MASSU à Alger, il les a détournés de devenir des substituts de l’administration régulière ou des instruments anti-républicains. Il les employés comme support d’une vaste action psychologique sur les européens et sur les musulmans, contre l’idée de négocier avec le F.L.N. sur la base de l’indépendance. Car telle était selon lui, la politique du président du Conseil, PFLIMLIN.

 

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