8.6 - Plus de 50 ans après le mensonge d'Evian, l'omerta se fissure : les harkis

XII - 50 ans après - Omerta et mensonges 

2 - Communiqué de presse du Cercle Algérianiste - Thierry Rolando le 26 septembre 2016 - "Résponsabilité de la France dans le drame des Harkis: une reconnaissance de François Hollande sur fond de duplicité"

 

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Le président de la république, François Hollande, vient de reconnaître « la responsabilité des gouvernements français dans l’abandon des harkis, les massacres de ceux restés en Algérie et les conditions d’accueil inhumaines de ceux rapatriés en métropole ».

Cinquante-quatre ans après le drame indicible vécu par des milliers de nos compatriotes harkis, qui avaient fait le choix de la France et qui ont délibérément été abandonnés par l’État français aux mains du FLN, cette reconnaissance bien tardive survient enfin.

Le Cercle algérianiste qui a eu comme président d’honneur le bachaga Saïd Boualam, l'une des personnalités les plus emblématiques de la communauté harkie, s'il approuve cette déclaration, entend cependant dénoncer la duplicité du chef de l’État.

Comment croire en effet François Hollande alors que celui-ci a été il y a quelques mois à peine à l’origine de l’officialisation de la sinistre date du 19 mars 1962 comme date de la fin de la guerre d’Algérie, symbole même de la négation du drame des harkis et des pieds-noirs ?

Comment croire dans la sincérité de ces propos alors que le gouvernement français s’est toujours refusé de froisser l’Algérie en exigeant qu’elle accomplisse aussi son chemin de vérité et reconnaisse la responsabilité du FLN dans les crimes commis à l’encontre des harkis et des pieds-noirs ?

Comment croire en cette soudaine conversion du chef de l’État alors que nombre d’amis du pouvoir ne cessent de célébrer et de commémorer la seule mémoire des terroristes du FLN ?

François Hollande, pour des raisons purement tacticiennes et politiciennes, accomplit aujourd'hui le geste qu’il aurait pu faire depuis longtemps à l’égard des harkis.

Il ne saurait faire oublier toutefois le profond mépris que lui-même et son gouvernement ont toujours manifesté depuis 2012 à l’égard des français d’Algérie, harkis et pieds-noirs confondus.

 

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