4.10 - Biographie et publications de Boualem SANSAL

XI - Bibliothèque - Livres

 2011

Rue Darwin
Un nouveau roman. C'est l'histoire d'une famille prise dans la guerre d’Algérie.

Prix littéraires
- Prix de la Paix des libraires allemands pour la manière dont il "critique ouvertement la situation politique et sociale de son pays - Juin 2011
- Prix du Roman arabe avec l'opposition des ambassadeurs arabes qui financent le Prix  - Juin 2012


Rue Darwin

 

"Après la mort de sa mère, Yazid, le narrateur, décide de retourner rue Darwin dans le quartier Belcourt, à Alger. «Le temps de déterrer les morts et de les regarder en face» est venu.

Une figure domine cette histoire : celle de Lalla Sadia, dite Djéda, toute-puissante grand-mère dont la fortune s’est bâtie à partir du bordel jouxtant la maison familiale. C’est là que Yazid a été élevé, avant de partir pour Alger.

L’histoire de cette famille hors norme traverse la grande histoire tourmentée de l’Algérie, des années cinquante à aujourd’hui. Encore une fois, Boualem Sansal nous emporte dans un récit truculent et rageur. Les héros y sont les Algériens, déchirés entre leur patrie et une France avec qui les comptes n’ont toujours pas été soldés.

Il parvient à introduire tendresse et humour jusque dans la description de la corruption, du grouillement de la misère, de la tristesse qui s’étend…"

C'est un livre très personnel, écrit trois mois après la mort de sa mère. Le personnage de Yaz ressemble beaucoup à Boualem Sansal. Par ailleurs, la rue Darwin (en bleu sur le plan ci-dessous) est une rue où l'auteur a vécu dans son enfance, à cent mètres de la maison d'Albert Camus.

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Boualem Sansal est également connu pour ses propos critiques envers toute forme de religion, et l'islam en particulier : « La religion me paraît très dangereuse par son côté brutal, totalitaire. L'islam est devenu une loi terrifiante, qui n'édicte que des interdits, bannit le doute, et dont les zélateurs sont de plus en plus violents. Il faudrait qu'il retrouve sa spiritualité, sa force première. Il faut libérer, décoloniser, socialiser l'islam»

 

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En février 2012 il fait partie du jury de la Berlinale 2012.

En mai 2012, il participe à la troisième édition du Festival international des écrivains à Jérusalem, suscitant de nombreuses critiques dans le monde arabe. Il fait un récit plein d'humour de son voyage.

 

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