8.4 - Ces menteurs qui nous gouvernent

XII - 50 ans après - Omerta et mensonges

1 - Ces menteurs qui nous gouvernent de Manuel Gomez pour Dreuz.info  14-08-2015

2 - Monsieur le Président, il est faux de dire que la France n'abandonne jamais ses otages ....
de Daniel Carturan sur Boulevard Voltaire -  bvoltaire.fr

 

 

1 - Ces menteurs qui nous gouvernent de Manuel Gomez pour Dreuz.info  14-08-2015

Les menteurs qui nous gouvernent sont tôt ou tard démasqués mais, héla, souvent trop tard. Un exemple édifiant est celui concernant les "Barbouzes" dont on a tant parlé et écrit.

Il est instructif de consulter le "Rapport de la commission d'enquête sur les activités du S.A.C."

Elle a successivement entendu plusieurs personnalités responsables ayant prêté serment de dire la vérité, rien que la vérité , et les archives nous communiquent les auditions de MM. Jacques Aubert, Lucien Bitterlin, Maître Pierre Lemarchand, Jacques Delarue, Alain Guérin, Roger Chaix, Georges Seigneuret, Charles Pasqua, Gaston Deferre et le colonel Antoine Argoud.

Un document de 80 pages dont je vous livre quelques extraits sélectionnés. Mais auparavant, voici les déclarations officielles des hommes d’état les mieux placés pour nous renseigner puisqu'ils étaient aux commandes de ces "barbouze" :

* Roger FREY, ministre de l'Intérieur, à l'Assemblée nationale le 7 mai 1966 :
"J'affirme solennellement et une fois pour toutes qu'il n'y a pas de police parallèle et qu'il faut que cessent ces calomnies  odieuses, ces racontars déshonorants, ces histoires  de barbouzes qui n'ont même pas le mérite d'être drôles."

* Raymond MARCELLIN, ministre de l'Intérieur, le 7 juin 1969 sur RTL
"Les barbouzes, les polices parallèles !"  C'est une légende qui a la vie dure. Pour ma part je n'en tolérerai aucune"

*Georges POMPIDOU, Président de la République, réponse écrite à une question du député de la Mayenne, André Davoust :
"Il convient de mettre un terme avec la plus grande netteté aux insinuations scandaleuses selon lesquelles le gouvernement entretiendrait et emploierait des polices parallèles".

Et je pourrai citer des dizaines d'autres négations identiques. Voici les preuves formelles de l'existence véritable des "barbouzes" au service de l’État français et plus particulièrement de degaulle tout au moins jusqu'en 1969.

Extrait de l'audition sous serment de Jacques AUBERT, ancien directeur du cabinet de Roger Frey, ministre de l'Intérieur et ancien secrétaire général pour la police au ministère de l'intérieur :

- Le  Président : "Avez_vous vécu la période où les "barbouzes" ou plus précisément le MPC ( Mouvement pout la Coopération), se sont implantés en Algérie" ?

- Jacques Aubert : "Non. Ils sont arrivés quand justement j'en repartais. C'est la Mission C de Michel Hacq si mes souvenirs sont exacts.

Extrait de l'audition sous serment de Lucien BITTERLIN chef des "barbouzes" :

- Le Président : "Comment avez-vous recruté les hommes nécessaires pour cette nouvelle forme d'action ?"

- Bitterlin : "Il y avait trois filières :
* une filière locale d'abord. Nous avons recruté quelques algériens, ce qui n'allait pas sans risques pour eux car le FLN pouvait leur demander des comptes. Mais de ce côté-là les choses se bien passées car l'objectif était commun.

* la seconde filière était celle des militants de l'UNR et du MPC qui venaient nous aider en Algérie. Nous avions également dans notre équipe des français qui habitaient l'Algérie, ce qui ne manquait pas de faire courir des risques à leur famille. Ils ont été essentiellement recrutés par l'intermédiaire de MM. André Goulay et Pierre Lemarchand, qui avaient de nombreux contacts sur place mais pas tellement par M. Comiti et le SAC. C'est ainsi que nous avons vu arriver un groupe de judokas vietnamiens  qui ne passait pas inaperçu.

- Le Président : "Qui faisait la liaison entre votre équipe et le cabinet du ministre de l'intérieur Roger Frey ?"

- Bitterlin : Non, moi j'étais en relation avec Jean Morin à Alger. La liaison à Paris était faite par Lemarchand et Ponchardier.

- Le Rapporteur : "Combien étiez-vous ?

- Bitterlin : "En Algérie au maximum 200 personnes. Une partie rémunérée et venait de France  mais aussi des Français vivant en Algérie.

 

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : @Manuel Gomez pour Dreuz.info  14-08-2015

 

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2 - Monsieur le Président, il est faux de dire que la France n'abandonne jamais ses otages ...de Daniel Carturan sur Boulevard Voltaire -  bvoltaire.fr

"Permettez-moi de vous contredire lorsque vous affirmez qu'il n'y a plus d'otages français dans le monde et que la France n'abandonne jamais ses otage.

Après la signature des "accords d'Evian", des centaines de Français ont été enlevés en Algérie. Certains ont pu s'échapper, la plupart ont disparu à jamais et les pouvoirs publics d'alors ne se sont jamais inquiété de leur sort, n'ont jamais demandé à l'Algérie qu’ils soient libérés.

On sait par de nombreux témoignages que des femmes ont été réduites à l'état d’esclaves sexuelles à l'usage des membres de l'ALN, que des hommes ont été mis en esclavage dans des mines  et des camps de concentration. Certains sont peut-être encore en vie, cette histoire n'est pas si ancienne, 52 ans à peine se sont écoulés. La France entretient les meilleures relations diplomatiques avec l'Algérie, vous vous y êtes rendu en voyage diplomatique il y a peu, le président de l'Assemblée nationale, monsieur Bartolone, est allé s'incliner devant le monument aux morts des combattants de l'ALN.

Le président Bouteflika vient régulièrement se faire soigner en France et, avec lui, la poseuse de bombes Djamila Bouhired. Dans votre fonction vous ne pouvez pas ignorer ces faits. Monsieur le président, vous avez l'accès aux archives et les ouvrages sur le sujet abondent.Alors quand demanderez-vous à l'Algérie de faire la lumière sur ces enlèvements et sur ce qu'il est advenu de nos compatriotes disparus, éventuellement de nous rendre les survivants."

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