2.4 - Les disparus : Homélies - Père Jean-Paul Argouac'h Sainte Croix de Riaumont 5 juillet 2013 - Monseigneur Boz d'Oran à Notre Dame de Paris 5 juillet 2012

 

 1. Père  jean-Paul Argouac'h - Sainte Croix de Riaumont  5 juillet 2013

Pere jean-Paul Argouak

Pour les disparus d’Algérie

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, Ainsi soit-il.

Je tiens à remercier avec émotion Madame Colette du Cosader de m’avoir demandé de célébrer cette messe en remplacement de Monseigneur Boz rappelé à Dieu.

Pour évoquer le drame de l’Algérie, il faut entrer dans la blessure, cette blessure profonde, il faut entrer dans le coeur, il faut entrer dans le Sacré Coeur du Christ, ce coeur broyé et transpercé par les péchés des hommes.
«
Vous avez blessé mon cœur », dit le cantique des cantiques.

Si l’Algérie fut transpercée de part en part c’est pour tuer l’amour qui régnait en Algérie.

L’assassinat du Père Charles de Foucauld s’est déroulé parce qu’il incarnait le Sacré Coeur. Sa bure blanche était frappée du signe du Sacré Coeur. Il incarnait l’amour du Christ mais aussi cette sagesse et cette lucidité face à l’islam et à la barbarie. Combien de fois a-t-il mis en garde les autorités face à cet islam fanatique !

Sur les hauteurs de Birmandreis

J’étais à Alger, je revois l’arrestation de mon père par la police politique, je me souviens de la perquisition de la maison et particulièrement de ma chambre, de mes livres. Mon père est alors emprisonné, puis expulsé en Métropole. Son crime celui d’avoir défendu ses harkis que l’on s’apprêtait à livrer aux fellaghas. Ces harkis qui m’appelaient « Le fils du capitaine » et qui étaient mes grands frères à Zéralda. Je me revois au lycée Ben Aknoun où j’ai connu Jean-Yves Molinas aujourd’hui vicaire général de Toulon et qui a écrit le drame D’une rive à l’autre.

Je revois ma famille sur les hauteurs de Birmandreis, je suis l’aîné d’une famille de neuf enfants. Et puis nos espérances, les barricades, le putsch. Tous les soirs c’était la prière en famille pour que l’Algérie reste française, c’était la prière de l’Algérie chrétienne et aussi celle de nombreux musulmans. Nous étions dans l’espérance, on attendait un miracle !

Et puis ce fut le jardin des oliviers, les trahisons, la grande trahison et Gethsémani, le sang sur tout le corps de l’Algérie, sur les quatre diocèses et puis il y avait l’angoisse,

« Seigneur, Seigneur nous périssons et cela ne vous fait rien », nous avons crié comme saint Pierre dans la barque.

Puis ce fut l’immense flagellation, ces petites boules de plomb qui faisaient éclater tout le tissu de l’Algérie française, tandis que la Métropole restait silencieuse.

Attentats, arrestations, enlèvements, meurtres.

Et puis ce fut le couronnement d’épines, les barrages de barbelés, les tortures, l’agonie et enfin la mise à mort, la crucifixion. Combien de pieds noirs, de harkis, d’enfants, de femmes furent crucifiés sur les portes de leur ferme. Ce fut la Passion de l’Algérie avec de nouveau Hérode, Pilate et Judas mais aussi les grands prêtres Anne et Caïphe et les Pharisiens et les scribes et les partisans d’Hérode !

La tunique rouge

« Quand pourrons-nous faire entendre la vérité ? Notre voix pourra-t-elle percer ce silence assourdissant qui recouvre tous nos morts, tous nos chers disparus ?

Pourrons-nous enfin revêtir tous nos frères disparus de la tunique rouge des martyrs », disait Monseigneur Boz rappelé à Dieu et qui devait célébrer cette messe. Il disait : « Au détour d’un chemin, à l’heure du silence qui s’abattra sur vous, sans douteviendra de l’au-delà de vous même cette phrase : Caïn qu’as-tu fait de ton frère ? »

Peut être le Cardinal Duval, apprenant l’assassinat des sept moines de Tibhirine, a-t-il répondu avant de mourir à cette question : « Caïn qu’as-tu fait de ton frère ? » En effet un témoin affirme qu’il aurait dit « Cette nouvelle me crucifie », il fut enterré le même jour que les moines cisterciens.

L’exode reste dans nos mémoires. « Non, Paris ne nous a pas pris dans ses bras » et comme à Bethléem beaucoup de portes restèrent fermées, mais heureusement il y eut de bons Samaritains.

Il y a des fraternités d’âmes, nous sommes les enfants d’un même père et c’est pour cela que vous êtes ici rassemblés dans cette église, pour prier mais aussi pour affirmer une unité, sans chicaya.

« Nous portons notre mémoire sur notre dos », dit Alexandre Soljenitsyne, c’est vrai les paysages d’Algérie ressemblent à ceux de Palestine. Où se trouve cette odeur d’encens qui remplissait les églises ? Où sont les orangeraies et les olivaies, les bois de pins d’Alep et les eucalyptus, les chênes lièges de mon enfance ? Et les fleurs odoriférantes qui embaumaient l’air ? Et ce vent, ce sirocco et ce drapeau qui flottait, taché du sang de tous nos garçons, de toutes nos filles, taché par le sang d’Hernandez aux jours des barricades, ce drapeau qui a recouvert tant de cercueils, comme les anciens combattants musulmans qui étaient la garde d’honneur du drapeau de Mostaganem.

De bons centurions et de bons pasteurs

En quatre ans huit porte-drapeaux paieront de leur vie leur fidélité à la France car leur fierté c’était d’être français. Le 10 janvier 1961 juste après le référendum un tueur réussit à blesser grièvement Belarbi Larbi, d’une balle dans la nuque, le dernier portedrapeau, il a survécu, mais Benarbi Larbi a gardé le drapeau de la France sur son litd’hôpital en France jusqu’à ce que la mort l’en sépare plus tard.

Le massacre du 5 juillet à Oran fut précédé de celui de Philippeville (20 août 1955) de celui de la mine d’El Halia (28 mai 1957) et de l’atroce massacre du village de Melouza.

A Oran nous savons ce qu’ont fait le capitaine Khelif, le sous-lieutenant Doly-Linaudière, le capitaine Croguennec. Il y eut de bons centurions, ceux qui furent l’honneur de l’armée française. Il y eut tous ces prêtres qui sont restés jusqu’au bout et qui furent nos bons pasteurs. Je ne parle pas des porteurs de valises. J’ai connu le Père Delarue avec ses yeux bleus qui laissaient entrevoir le ciel, le Père Dahmar d’origine kabyle qui m’a offert ses ornements sacerdotaux avant de mourir, c’était le curé des barricades, mais son archevêque lui avait interdit de dire la messe sur les barricades.

Nous n’oublions pas aujourd’hui ceux qui furent emprisonnés ou fusillés. « On peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c’est son métier ! Mais on ne peut pas lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de mentir, de se renier, de se parjurer », disait le commandant Hélie Denoix de Saint Marc au président du tribunal qui le jugeait

Nous n’oublions pas ceux qui sont tombés le 26 mars à Alger, massacrés alors qu’ils étaient sans défense.

Notre amour de l’Algérie est incarné par Desachy, jeune appelé qui a perdu sa jambe dans l’attentat du Milk-bar en 1956, il avait vingt-quatre ans et il est revenu à Alger avec une jambe artificielle pour s’occuper des jeunes musulmans, c’était cela notre amour de l’Algérie française !

Le jardinier et les racines

Nous sommes au coeur du dogme de la communion des Saints, nous n’avons pas quitté les mystères douloureux parce que notre coeur est broyé mais nous pouvons entrer dans les mystères joyeux. Je revois Monseigneur Boz me regardant avec douceur, c’était avec le Secours de France, il était retourné en Algérie pour délivrer ceux qui étaient prisonniers, il sillonnait l’Algérie en bourricot après 1962 et il a réussi à faire des sauvetages, il a toujours gardé l’espérance, mais l’état n’a rien fait après le 19 mars 1962 pour rechercher les disparus, c’est pour cela que nous avons le coeur broyé et que nous sommes ici.

Le combat apocalyptique continue.

Le pape François a dit : « Ne soyons pas naïfs, il ne s’agit pas d’un simple combat politique : c’est le projet de détruire le Plan de Dieu. Il s’agit d’une movida du Père du mensonge qui veut embrouiller les enfants de Dieu. »

De nos racines arrachées à la terre d’Afrique cherchons à faire de nouvelles plantations.

Les grains tombés en terre d’Afrique portent du fruit. « Le flambeau sera transmis nous en avons l’espérance », disait Alain de Serigny, le directeur de L’Echo d’Alger. Il faut s’occuper du jardin des âmes c’est-à-dire des petites fleurs, je veux dire des enfants. Renouvelons le jardin de la Sainte Eglise, même « le désert peut devenir un jardin » dit le psaume.

Marie-Madeleine après la résurrection a vu le Christ, elle a cru que c’était un jardinier mais le Christ est le jardinier de nos âmes, c’est vrai, certes nous continuons à recevoir des projectiles médiatiques mais petit à petit la vérité va éclater et le grain de sénevé deviendra un grand arbre.

L’avenir de la chrétienté et de la France, ce sont nos familles, notre fidélité, notre amour de la Patrie. Plaçons-nous sous la protection de Notre Dame d’Afrique et de Notre Dame de Santa-Cruz et faisons vivre ce diocèse de la dispersion, que le Seigneur aime d’un amour de préférence.

Un seul Seigneur

Une seule Foi

Un seul Baptême

Un seul Dieu et Père

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, Ainsi soit-il

Père Jean-Paul Argouarc’h
Sainte-Croix de Riaumont

Insigne Scouts-Riaumont

Sainte-Croix de Riaumont1

Sainte Croix de Riaumont - Chapelle du monastère

nuage


2. Homélie de Mgr Boz d'Oran à Notre Dame de Paris, le 5 juillet 2012

Lors d'une messe célébrée à Notre-Dame de Paris, le 5 juillet 2012, Mgr Pierre Boz, exarque patriarcal des Melkites catholiques, président des Chrétiens originaires de Kabilie et de leurs amis, a prononcé cette très belle homélie sur les victimes de la guerre d'Algérie.

pierreboz

Mémoire, Vérité, Espoir.
Notre Dame de Paris, le 5 Juillet 2012

Monseigneur,

Chers amis « Pieds-Noirs »,

Nous sommes ici ce soir pour le souvenir et la prière d’intercession pour toutes les victimes de la guerre d’Algérie de 1954 à 1962.

Le Seigneur les a déjà sûrement prises en grâces et en pitié, quelles que furent leur religion et leur foi.

Nous aurons une intention particulière pour les religieuses et les religieux massacrés durant ces évènements et les hommes, les femmes, les enfants enlevés et disparus à jamais.

S’il nous arrive encore de nous souvenir des drames vécus, des atrocités, des enlèvements et de ne pouvoir encore effacer certaines images qui rendent nos nuits interminables, c’est que nous ne sommes pas totalement guéris de cette fin des temps que beaucoup d’entre nous ont vécue. Comment réparer des blessures, les fêlures irréversibles striées dans nos cœurs et nos vies ? Cela donnera à notre mémoire l’empreinte de la douleur, du mal subi qui nous rendent solidaires de tous les peuples ou communautés victimes de génocide, même si ce mot terrible n’a pas encore appliqué à notre histoire.

Mais une longue marche, une longue maturation ont été accomplies et assurées depuis cinquante ans par les hommes et les femmes de communautés si diverses qui constituaient notre quotidien sur notre Algérie natale, Ces hommes et ces femmes, nous sommes de ceux-là, juifs, musulmans, chrétiens ou sans aucune religion, furent condamnés à la Dispersion à la suite d’un invraisemblable mélange d’erreurs de jugement, de passions et peut-être aussi de haine et de trahisons. Si pour les décisions au plus haut niveau, si pour les engagements de toutes sortes qui sont à l’origine de notre sinistre destinée, nous n’avons pas été consultés, et délibérément écartés, nous savons du moins comment tout cela s’est passé. Et nous avons eu le temps avec le temps qui passe, de prendre la mesure de nos propres responsabilités comme « pieds-noirs », mais aussi une plus grande clairvoyance sur les responsabilités des autres acteurs du drame qui fut le nôtre.

Et jamais, dans cette quête, aucun sentiment de repentance ou une quelconque demande de pardon ne se sont imposés à nous. Il nous reste l’immense regret de n’avoir pas eu assez tôt la conscience d’une communauté, d’un peuple nouveau qui était en train de naître dans ce pays. Communauté et peuple nouveau que nous n’avons pas pu défendre. Nous fûmes même traités d’assassins lorsqu’il fut question de défendre la terre de nos morts.

Au-delà de toute rancune, au-delà de toute haine, la mémoire de ce passé reste une nécessité absolue pour sa transmission dans les temps à venir, comme une part irremplaçable de l’Histoire de la France, de l’Europe, de notre Mer commune.et aussi de l’Eglise. Ce passé fait désormais partie de l’héritage spirituel de nos enfants et des générations à venir. Il doit également peser sur notre propre réflexion, pour un retour et la cohérence sur nous-mêmes, la réconciliation avec notre histoire et notre place dans le monde et dans notre nouvelle patrie. Pour aller de l’avant, la réconciliation st nécessaire et signe de notre humanité, avec tout homme de bonne volonté qui a pu être notre adversaire, peut-être même notre ennemi, jusqu’à celui qui, par temps de folie, a tué ou enlevé l’un des nôtres.

Comme dit l’Ecriture, jusqu’en éternité, seront reconnus ceux qui ont « traversé la Grande Epreuve » et qui restent signés du Sang de l’Agneau.

Mais il fallait aussi que Lumière soit faite sur ce passé.

Il fallait à tout prix, extraire de l’histoire, nos communautés d’Algérie, du magma idéologique et tragique dans lequel a baigné pendant des décennies, toute l’Afrique du Nord : fin de l’Empire Ottoman (1917), première revendication d’indépendance de l’Algérie en 1926, à Paris, et les10000 algériens assassinés ou disparus, victimes des combats en France entre partisans algériens du pour ou du contre la France (entre 1945 et 1954), proclamation au temps de la « guerre froide » de la Troisième Internationale du Komintern Soviétique, déclarant que toute colonisation, identifiée à l’exploitation « de l’homme par l’homme », était le crime absolu pour les pays qui en bénéficiaient.

Plus profondément, il fallait séparer la guerre de conquête de l’Algérie, guerre hélas semblable à toutes les guerres durant lesquelles assaillants et assaillis commirent des actes irréparables, séparer la guerre de conquête d’avec l’arrivée sur ces terres africaines, des hommes et des femmes les plus pauvres de la Méditerranée. Les Métropolitains eux-mêmes se rendirent compte, lors du l’Exode imposé en 1961-1962, que les descendants de ces premiers arrivés, appelés « Pieds Noirs » n’avaient aucune ressemblance avec les découvreurs conquérants d’Isabelle la Catholique, revenant des Amériques, sur des galions remplis des trophées et d’or. Plus de cent ans de « colonie » n’avaient pas transformé ces hommes et ces femmes en « maîtres d’esclaves », ni en possesseurs de trésors. Ils n’avaient que le souvenir de leurs morts, leurs ancêtres qui n’ont vécu, la plus part d’entre eux, sur cette terre, que les années de leur jeunesse de pionniers et d’ouvreurs d’espaces nouveaux, tant cette terre était ingrate et dure, et depuis des siècles fermée sur elle-même. Leur existence ne dépassait pas trente cinq ans.

Et pourtant que de liens créés, qui ne nous font que regretter cet immense gâchis de cette fausse guerre d’Algérie, durant laquelle les habitants de ce pays ont failli perdre leur âme et le culte héréditaire de la lumière et de terre et de la mer ! Ce fut une histoire achevée par un simulacre de traité de paix entre des communautés qui avaient déjà appris à vivre ensemble, à faire la fête ensemble, et à mourir ensemble.

Et mourir ensemble aussi pour une Patrie, découverte dans la douleur et dans le doute, mais avec quelle loyauté et quelle générosité. Ceux de nos frères algériens qui sont morts et ont souffert pour notre commune patrie ne sont ni des traitres ni des renégats. Ce sont les meilleurs d’entre nous. Car leur route fut plus longue et souvent plus cruelle que la nôtre, combien semée de malheurs. Mais ils sont avec les « Pieds-Noirs », les annonciateurs de temps nouveaux que nous vivons. Avec le retour parmi nous en « terres d’Occident » de nos frères d’Afrique du Nord. C’est avec eux qu’il faudra construire un monde nouveau. Si le chagrin, surgi de l’abandon de leur terre l’Algérie, a fait mourir prématurément, nombre de nos anciens, lors de leur exil en 1962 en France ou ailleurs en Méditerranée, jamais le suicide pratiqué par nos ancêtres les Donatistes n’a traversé le cerveau d’un « Pied-Noir ». Revenus en Europe, les «Pieds-Noirs » se sont remis à la tâche avec un courage et une persévérance qui étonnèrent les Métropolitains. Ceux-ci eurent du mal à reconnaître en ces hommes et ces femmes, ceux ou celles qui « auraient fait suer le burnous » ou auraient humilié l’ « indigène » comme on disait alors. C’est ainsi que certains observateurs de la vie économique de l’Europe n’hésitent pas à signaler, à décrire le rôle et la part non négligeable prise par les Français d’Algérie, dans l’embellie économique et les progrès acquis durant les « Trente Glorieuses » en France.

Nos frères des communautés ecclésiales d’Europe furent étonnés de la ferveur, de la chaleur des chrétiens venus d’Algérie dans l’expression de leur foi et aussi de leur expérience et des difficultés de la Rencontre avec l’Autre.

Mais à une autre échelle ou perspective, cette vie commune de plus d’un siècle, et cette rencontre au niveau de la pensée et du comportement quotidien, qui sont les bases de toute rencontre durable au-delà des cultures, cette première rencontre entre Orient et Occident après les Croisades, dans un tout autre contexte, n’a-t-elle pas semé des germes qui ont lentement mûri pour au moins initier ces mouvements profonds qui bouleversent actuellement, dans un sens positif, nous l’espérons de tour notre cœur, le monde arabo-musulman ?

C’est ce rôle qu’ont joué les chrétiens du Moyen-Orient auprès de leurs compatriotes, lors de la « Renaissance » de ce continent à la fin du 19e siècle.

Et commence à se lever au milieu de nous ce souffle, non pas de l’oubli qui serait une trahison pour notre histoire, commence à se lever au milieu de nous, , ce Souffle de l’Esprit, ce souffle de l’Espérance, cet espoir qui purifie, qui dégage des horizons nouveaux pour des routes nouvelles, fi sabil lillah, « sur la voie de Dieu » comme on disait autrefois ?

pierrebozmonseigneur

Mgr Pierre BOZ, d’Oran
Groupe de recherches des Disparus en Algérie.

Fin des Temps

- L’exarque patriarcal des Melkites catholiques Monseigneur Pierre Boz est décédé, le samedi 15 février 2013. -

Pierre-Boz-Recto-copie

 

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