1.4 - Marches silencieuses

 1 -  5 juillet 2005 à Marseille

 

Mardi 5 juillet 2005

Les Pieds-noirs déplorent la falsification de l’histoire
"Nous ne sommes pas hostiles à la paix entre les peuples. Mais nous n’accepterons jamais la falsification de l’Histoire".

Cette phrase d’un responsable d’association de pieds-noirs, résume la position des Français rapatriés en 1962. C’était hier, devant le Monument des Mobiles, où plus d’un demi-millier de pieds-noirs s’étaient rassemblés après avoir remonté La Canebière dans un silence impressionnant. Car ils commémoraient le 5 juillet 1962, jour de l’indépendance de l’Algérie où à Oran, 3.192 Pieds-noirs ont été kidnappés par des manifestants et n’ont jamais réapparus. La France n’a reconnu que l’an dernier (notre édition d’hier) qu’elle savait depuis le début que ces disparus avaient été immédiatement massacrés. "Nous voulons savoir pourquoi la France a caché pendant 42 ans qu’elle savait ce qu’étaient devenus ces gens", expliquait Jocelyne Quessada, vice-présidente de l’association des Oraniens, "nous voulons savoir pour quoi le président De Gaulle et son Premier ministre Pierre Messmer n’ont pas donné l’ordre aux 14.000 soldats du général KATZ stationnés à Oran de mettre fin aux massacres", ajoutait-elle. Et quand le président Bouteflika assimile la colonisation à un crime contre l’humanité, elle ne craint pas la controverse en dénonçant "une falsification de l’Histoire".

Mais il n’y a pas d’animosité contre les Algériens dans ses propos, même si parfois on pouvait en trouver dans la foule. Jocelyne Quessada parle toujours avec amour de sa terre natale : "Je retourne souvent à Oran et je sais que c’est là que j’aurais aimé vivre".

C’est au lendemain du 5 juillet qu’elle a décidé de partir.

T.M.
La Provence
5 juillet 2005

 

MARSEILLE

Mardi 5 juillet 2005

Marche silencieuse pour les DISPARUS

Avec la participation des « FOLLES DE MARS » pour les assassinés du 26 mars 1962 à Alger
- Plateau des Glières et rue d’Isly

Départ Vieux Port

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Remontée de la Cannebière jusqu’à l’église des Réformés

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Dépôt des gerbes au monument aux morts

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Avec la participation des « FOLLES DE MARS » pour les assassinés du 26 mars 1962 à Alger
- Plateau des Glières et rue d’Isly

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X – Les actions – Les Folles de Mars « Alger 26 mars 1962 » Commémorations- Marches silencieuses - Motion – Dossier de presse – Auprès des élus

2 -  Mars 2006 à Marseille

 

GUERRE D’ALGÉRIE : L’ULTIME SECRET DE LA RUE D’ISLY

Il y a 44 ans l’armée française tirait sur la foule. Les familles de victimes veulent savoir qui est responsable. Provocation, barbouze, volonté délibérée de mater une foule qui se sent flouée et qui n’accepte pas de lâcher l’Algérie ? Qui a tiré ce coup de F.M. qui va déclencher le 26 mars 1962, "le massacre de la rue d’Isly", l’un des épisodes les plus tragiques de la guerre d’Algérie ?

44 ans plus tard les familles de victimes "veulent que la vérité éclate". Parmi elles, un petit groupe de femmes "Les Folles de mars", qui après des années de silence réclament, comme d’autres associations de rapatriés "que toutes les archives soient ouvertes et que l’État français reconnaisse ses responsabilités, celle d’avoir tiré sur des compatriotes désarmés".Ce 26 mars 1962, le soleil éclabousse Alger. Mais 6 jours après la signature des accords d’Évian, qui marquent théoriquement la fin de la guerre, la tension est à son comble. Depuis plusieurs jours, le quartier de Bab el Oued, où l’OAS a vainement tenté une ultime insurrection, est bouclé. L’organisation lance un appel à la grève général et invite les algérois à se rassembler, sans armes, sur le plateau des Glières pour gagner ensuite Bab el Oued.

14 heures, les Algérois affluent. "10 à 12.000 personnes, une foule pacifiste", précise l’historien, Jean-Jacques Jordi.

14 heures 45, un coup de feu déclenche une fusillade généralisée qui fera 80 morts et une centaine de blessés, selon les associations pieds-noirs, 60 morts et 120 blessés selon les historiens. La plus jeune victime est un bébé qui se trouvait dans les bras de sa mère, elle aussi fauchée, raconte Simone Gautier dont le mari figure parmi les morts. "Les corps sont enfermés la nuit, pendant le couvre-feu, dans des cercueils transportés au petit matin à la sauvette, dans des camions bâchés. Ils sont enterrés dans des fosses hâtivement creusées, sans autopsie. Les familles ne savent même pas si c’est vraiment leur mort qui se trouve dans le cercueil qu’on leur présente.

Au deuil impossible s’ajoutent les questions sans réponse.......

Interview Dominique Arnoult
La Provence
Marseille Dimanche 26 mars 2006

 

LES FOLLES DE MARS 1962

 MARSEILLE

26 MARS 2006

 Manifestation silencieuse devant la Préfecture

 Dépôt d’une motion

Hommage aux victimes

Lâcher de ballons

Grâce à la solidarité des Oraniens de Marseille et des Harkis

 

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3 - 5 juillet 2006 à MARSEILLE

« LES FOLLES DE MARS », se joignent à la marche silencieuse du 5 juillet 2006 à Marseille, en hommage aux victimes civiles de toute origine, aux disparus, enlevés, assassinés, après le 19 mars 1962.

15 heures – Rassemblement devant le métro du Vieux Port et marche silencieuse jusqu’à la Préfecture, dépôts des motions et lâcher de ballons.

17 heures 30 – Dépôts des gerbes au Monument aux morts à l’Hélice – Corniche J F Kennedy

19 heures – Messe à la mémoire des Martyrs du massacre perpétré à Oran, aux victimes et aux disparus Français d’Algérie à la Basilique du Sacré Cœur de Jésus, avenue du PradoNous viendrons avec une fleur blanche, vêtues de blanc, le blanc : détachement des valeurs de ce monde, envol de leur âme libérée des ténèbres. 

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Nous viendrons avec une fleur blanche, vêtues de blanc (détachement des valeurs de ce monde, envol de leur âme libérée des ténèbres):
Annie - Chloé - Françoise - Henriette - Jackine - Marguerite - Martine - pour Marcel - Nicole - pour Pauline - Simone.

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Sur la stèle du Monument aux Morts, une "Hélice" :

Aux rapatriés d’Afrique du Nord et d’Outre-Mer.

A tous ceux qui ont pour dernière demeure,
Un sol maintenant étranger,
Sur lequel ils ont vécu, travaillé et qu’ils ont aimé,

Salut à vous qui êtes revenus

Notre ville est la vôtre.

 

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4 -  26 mars 2009 à Paris 

Comme chaque année, Claude Rochette, Président de l’association « Souvenir du 26 mars 1962 », organise une commémoration du 26 mars 1962 à Alger, sous l’Arc de Triomphe, en hommage à ceux qui ont été assassinés ce jour-là, sur ordre du sommet de l’Etat

Cette année, Thomas, le petit-fils de Philippe Gautier, m’accompagne à Paris pour honorer et servir la mémoire de son grand-père.

Nous rendrons aussi hommage à tous les morts du 26 mars 1962 à Alger et nous déposerons tous deux avec Claude Rochette la gerbe de roses rouges qui leur est dédiée.

Moment de grande émotion en raison de notre histoire familiale, de la grandeur du lieu, du symbole historique pour le pays, pour la nation, , de cette flamme éternelle du souvenir, de ce soldat inconnu, comme ceux du 26 mars le sont aujourd’hui encore.

Simone Gautier Paris 2009

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