5.14 - Manu GOMEZ : j'accuse De Gaulle...

XI - Bibliothèque - Publications - Pièces de théâtre

Qu’aurait été la France sans l’épisode De Gaulle ?

  • Sans De Gaulle la France aurait été tout simplement la France.
  • Sans De Gaulle elle aurait été libérée de l’ennemi nazi très exactement de la même façon et aux mêmes dates car non seulement De Gaulle n’intéressait nullement les Américains, ils l’ignoraient même totalement, mais le débarquement en Normandie se serait déroulé, comme il l’a été, sans même que son avis soit sollicité.
  • La 2ème DB du général Leclerc se serait conduite avec la même vaillance et détermination dont elle avait fait preuve jusqu’à cette date en Afrique.
  • L’Armée d’Afrique, sous la conduite des généraux Juin, Monsabert, de Lattre de Tassigny, etc. aurait libéré la Sicile puis l’Italie, débarqué en Provence et repoussé l’ennemi hors de la patrie.
  • Quant à la résistance intérieure, malgré tous les efforts de De Gaulle pour la diviser et son option de s’allier avec les FTPF (Francs-Tireurs Partisans Français) communistes afin de s’assurer la présidence d’un gouvernement provisoire, elle aurait fait son devoir au sein du CNR (Conseil National de la Résistance) dirigé par Georges Bidault et fondé par Jean Moulin, qui ne portait pas une grande estime au « général ».
  • Paris se serait libéré sans tirade théâtrale et seul son ego aurait souffert de ne pas descendre les Champs-Élysées.
  • Sans De Gaulle, La France aurait suivi le même chemin avec bien des vies françaises sauvegardées (Mers-el-Kebir, Dakar, La Syrie, l’Indochine, l’Algérie, et j’en passe).

J’accuse De Gaulle d’impostures, de forfaitures, de crimes, et notamment :
De l’agression contre des soldats français à Dakar.
Du massacre de soldats français en Syrie.
D’avoir déclenché la guerre d’Indochine.
De la répression incontrôlée après la tuerie de Sétif en mai 1945.
De complot contre l’Etat en mai 1958.
D’avoir trompé l’armée française et de l’avoir sacrifié à un objectif mensonger. 
D’avoir organisé la torture en Algérie.
D’être le complice de tous les massacres qui ont suivi le 19 mars 1962.
D’avoir programmé le massacre des Harkis.
De complicité dans l’assassinat de plusieurs dizaines d’européens le 26 mars 1962, rue d’Isly à Alger.
De complicité dans les enlèvements et les assassinats qui se sont produits à Oran en juillet 1962.

Je l’accuse lui, et tous les ministres et membres de la gouvernance gaulliste, d’être les complices de tous ces crimes et à ce titre ils doivent être condamnés par le Tribunal Pénal International.

Manuel GOMEZ

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Manuel GOMEZ est né à Bâb el Oued le 17 novembre 1947.
Il a été engagé comme journaliste pigiste par Albert Camus pour le quotidien « Alger Républicain ». Puis il est chef de rubrique à la Dépêche d’Algérie. Après 1962 il est chef de rubrique au journal « L’Aurore » et au « Méridional de Marseille ».

Il est aujourd’hui écrivain.

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