9.9 - Le 14 juillet 2014 à Paris - Un blasphème et un sacrilège - Une profanation des mémoires - Une offense aux morts et aux vivants - Une atteinte à l'honneur du drapeau

13 - « 14 juillet : le gouvernement trahit ceux qui sont morts pour la France » Boulevard Voltaire - Christian Vanneste 

 

La Grande guerre ne peut plus être commémorée comme victoire de la France sur l’Allemagne. La France a sauvé sa liberté. Elle a retrouvé son intégrité territoriale. Elle a consenti le plus lourd sacrifice humain de son histoire. Voilà ce qui doit être rappelé. Si la France est la même, l’Allemagne a changé comme son drapeau. Le jaune a remplacé le blanc, la république fédérale, l’empire. Ce n’est pas cette Allemagne qui nous a envahis à trois reprises. Elle se contente, étant devenu pacifiste, de nous envahir de ces produits. Amitiés, donc, mais sans excès. Associer l’Allemagne au 6 juin, ou à la guerre 14-18 n’a aucun sens. Le 14 juillet, on fait plus fort.

Pour célébrer le souvenir de 1914, on invite les représentants de tous les pays qui ont participé à notre effort. Parmi ceux-ci, deux pays dont les drapeaux actuels sont ceux des mouvements qui ont combattu la France et obtenue leur indépendance au prix de milliers de morts français, évidemment négligeables. Quels que soient nos relations avec le Vietnam, la dictature communiste qui y règne n’a aucun lien avec le 14 juillet. Sa présence est une insulte à la mémoire des prisonniers français morts de manière atroce dans les camps Viet-Minh après Dien-Bien-Phu. Les héritiers des combattants vietnamiens de l’armée française se sont battus dans l’armée du sud du Vietnam pour le communisme contre le monde libre. De même, les soldats venus d’Alger, de Constantine ou d’Oran n’étaient pas les ressortissants d’un pays qui n’existait pas encore. Parmi eux, comme plus tard 1943, il y avait majoritairement des Pieds-noirs, qu’on passe sous silence. À leurs côtés, il y avait des Français musulmans, engagés ou supplétifs qui ont ensuite choisi la France. Le drapeau algérien et celui que les uns et les autres ont combattu et pour lequel nombre des leurs ont été massacré : des dixièmes de milliers de harkis des milliers de Pieds-noirs à Oran notamment en juillet 1962.

Comme l’Allemagne, l’Algérie d’aujourd’hui n’est plus la même qu’en 1914. Départements français alors, elle est devenue un pays indépendant, avec lesquels nous devons avoir des rapports apaisés et même coopératifs, par réalisme. Mais ce pays est bien celui qui célèbre la guerre contre la France, cultive l’ingratitude et exige la repentance, celui, enfin, d’où ont été chassés des centaines de milliers de nos compatriotes qui avaient contribué à le construire. L’exposition outrancière de son emblème en toutes occasions n’est pas exempt de provocation. Il n’était nullement légitime de l’officialiser. L’un des grands vainqueurs de 1918, le Maréchal FRANCHET D’ESPEREY, né à Mostaganem, n’aurait sans doute pas apprécié.

Il y a dans l’attitude de nos dirigeants à l’égard de ses blessures non refermées comme de l’indifférence, voire du mépris tous ces jeunes Français, que leurs prédécesseurs ont voués à une mort inutile. Peut-être est-ce là la grande imposture contenue dans cette manière de célébrer le 14 juillet, la grande hypocrisie d’un Fabius faisant l’éloge du Giap, sans un mot pour ses victimes. Cette lecture paradoxale de notre histoire n’est pas seulement une trahison idéologique en faveur de l’anticolonialisme à l’encontre du patriotisme. C’est aussi un calcul électoral, dénué de fierté, en direction des minorités immigrées. Notre pays est aujourd’hui le théâtre de « faits divers » qui montrent combien son « ouverture » peut se faire au détriment des nationaux, de ceux qui portent le plus les valeurs de notre pays. Ce sont les « Paras » de Carcassonne agressé par des supporters, lors de la qualification de l’Algérie pour les huitièmes de finale du Mondial.

C’est Jérémy Mortreux, ce militaire français assassiné à Digne par des récidivistes, « réfugiés » bosniaques. Ce sont les deux officiers légionnaires attaqués à Calvi. C’est l’institutrice poignardée mortellement à Albi devant sa classe. Mais qu’est devenue la dignité de la France ? Elle accepte sur son sol de prétendus bénéficiaires d’un asile sans objet puisque l’intervention militaire à laquelle la France a participé, a rétabli le Droit dans leur pays et ceux-ci la remercient en assassinant un de nos soldats ! Elle offre aux immigrés des conditions d’enseignement dont le coût et la qualité sont sans équivalent chez eux et les violences envers les enseignants se multiplient.

Respect et un mot brandi par des individus qui parfois le mérite guerre. On doit s’interroger sur le manque de respect que subit la France sur son propre sol, sur son impuissance à se faire respecter et sur le manque de fermeté des dirigeants de notre pays pour exiger qu’on le respecte. Mais c’est peut-être qu’eux-mêmes ne sont pas très respectables !

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vanneste christian 

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