9.9 - Le 14 juillet 2014 à Paris - Un blasphème et un sacrilège - Une profanation des mémoires - Une offense aux morts et aux vivants - Une atteinte à l'honneur du drapeau

11 - « Les Matinales » de France Culture - Bernard COLL interrogé par Cyril Peter pour l’émission du 14 juillet 2014 – le  13 juillet 2014– 12h30

logo 7794

CP : "Pourquoi êtes-vous opposés à la présence des armées algérienne et vietnamienne le 14 juillet ?"

BC : "Parce que c’est une contre-vérité historique à la fois grotesque, stupide et lâche.

GROTESQUE, parce qu’aussi bien en 1914-18, que 39-45, les Algériens et Vietnamiens engagés volontaires qui servirent dans l’Armée française étaient des citoyens français de nos départements algériens ou de l’Indochine française. L’Algérie indépendante, qui n’existe que depuis le 3 juillet 1962, ne peut donc être considérée, comme le Vietnam communiste, comme un « pays belligérant » des guerres 1914-18 et 1939-45.

STUPIDE, Si l’on suit le raisonnement du Ministre des Affaires Etrangères d’Algérie qui prétend honorer par la présence de son pays « nos glorieux aînés » « combattants de la liberté du monde », cela signifie aussi que l’Algérie du FLN rend hommage aux Harkis et aux Vietnamiens de l’Armée française qui ont combattu le terrorisme du FLN et du Vietminh durant les guerres d’Algérie et d’Indochine. Raisonnement auquel tout patriote français ne peut que souscrire.

LACHE, parce que, pour la première fois dans l’Histoire de l’Humanité, un pays se voit attribué les mérites des soldats qui furent ses adversaires d’hier qui l’avaient battu militairement. Car tout le monde sait que sans le massacre prémédité des Harkis, livrés désarmés au FLN par le général De Gaulle, et sans la complicité active de l’Armée française légaliste, jamais le FLN n’aurait pu prendre le pouvoir en Algérie en 1962. Ainsi des « morts pour la France », qui ne peuvent plus se défendre, deviennent des combattants de la liberté du FLN.

Cette mascarade politico-historique n’a donc pour objet que de couvrir d’un voile mortuaire le « crime d’Etat » du 19 mars 1962 du général De Gaulle, suivi du « crime contre l’Humanité » commis par le FLN, désormais dénoncé par  l’Algérien Jean Daniel, la Ligue des Droits de l’Homme et le MRAP, après plus de 50 années d’un « silence gardé », suivant ainsi l’exemple de Pierre Messmer, qui fut Ministre des Armées en 1962, qui accusait dans le quotidien Le Monde du 25 septembre 2001, à l’occasion de la première journée nationale en « Hommage aux Harkis » : « M. Bouteflika est un ancien du FLN, et je le tiens comme étant l’un des principaux complices des crimes commis contre les harkis ». Une accusation qui n’a soulevé aucune protestation ni de l’intéressé ni de l’Algérie. Tout simplement parce que c’est vrai."

CP : "Que comptez-vous faire ?"

BC : "Les 86% des Français virtuels non représentés par le gouvernement actuel vont-ils encore supporter longtemps  les palinodies quotidiennes et les fantasmes historiques de ministres ectoplasmes, comme M. Kader Arif, pourtant fils de harki rescapé des massacres du 19 mars 1962, qui ne représentent plus le Peuple souverain, selon l’article III des Droits de l’Homme ?

Nous sommes dans une situation semblable, en beaucoup de points, à celle du 13 mai 1958.

Nous appelons tous les Français patriotes à exprimer leur désaveu directement au Chef de l’Etat en lui déposant un message sur le site Internet de la Présidence de la République. Ce sont déjà plusieurs dizaines de milliers de messages qui lui ont été adressés.

Deux ans après son élection, les Français désavouent la politique du Chef de l’Etat. Celui-ci doit en tenir compte. Nous appelons les Français à constituer des Comités de Salut public, comme en 1789, afin de demander au Président de la République la démission de M. Kader Arif et du gouvernement, qui ne représente plus que 14% des Français, et la dissolution de l’Assemblée nationale afin que le Peuple souverain soit représenté d’une façon plus conforme à l’expression démocratique des dernières élections municipales et européennes. Comme de nombreux constitutionalistes, comme déjà le ministre Arnaud Montebourg et Jean-Luc Mélenchon, nous proposons aussi l’élaboration d’une nouvelle Constitution pour une VIe République afin de rendre au Peuple sa souveraineté, ce que ne permet pas la Constitution actuelle dans laquelle le Président de la République est en réalité un vrai monarque. Pour cela, nous demandons aux Français d’exprimer publiquement leurs attentes par tous les moyens démocratiques qui sont à leur disposition, notamment par Internet. Ce 14 juillet 2014 va marquer le début de la première révolution Internet, pacifique comme celle du 13 mai 1958. Quoi de plus normal que cet honneur revienne à la France, et en particulier aux Français d’Algérie, en cet anniversaire du 14 juillet 1789 !

Bernard COLL,
Secrétaire Général de JPN

Informations supplémentaires