9.9 - Le 14 juillet 2014 à Paris - Un blasphème et un sacrilège - Une profanation des mémoires - Une offense aux morts et aux vivants - Une atteinte à l'honneur du drapeau

2 - Lettres de Jean-Marie AVELIN, Président du Comité VERITAS à Kader ARIF,
à François HOLLANDE et réponse.

 

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 Jean-Marie AVELIN                                                                          Fronton le 20 mars 2014 
        
Président                                                                  

     

                                                                                         Monsieur Kader ARIF
                                                                                        
Ministre délégué aux Anciens Combattants
                                                                                         37rue de Bellechasse
                                                                                        
75007 PARIS

Monsieur le Ministre,

Le mois dernier, vous avez effectué une visite en Algérie où, entre autres, vous avez rencontré le Premier Ministre algérien, M. Abdelmalek Sellal, avec lequel, si les informations données par la presse s’avèrent exactes, vous auriez évoqué la participation de l’Algérie aux commémorations de la Première et la Seconde Guerres mondiales, en France, à Paris, le 14 juillet prochain, puis en août et septembre pour commémorer la bataille de la Marne.

Permettez-nous, Monsieur le Ministre, de nous insurger contre une telle information qui serait un non-sens, car les participants à toutes ces guerres et batailles étaient des Français, et ceci depuis le Sénatus-Consulte du 14 juillet 1865 accordant la nationalité française à tous les musulmans d’Algérie : « L’indigène musulman est français… ».

L’Algérie, terre française, n’existe plus depuis plus d’un demi-siècle. Comment l’Algérie algérienne pourrait-elle représenter ces vaillants soldats français, alors qu’à l’indépendance, comme vous ne pouvez l’ignorer, elle les a pourchassés et mis à mort par milliers, dans les conditions les plus infâmes de la barbarie.

Dois-je vous rappeler, Monsieur le Ministre, ces anciens combattants de la Première et la Seconde Guerre mondiale, auxquels le FLN a fait avaler leurs médailles avant de les mettre à mort ? Dois-je vous rappeler ces Harkis, soldats français que le FLN a pourchassés comme des animaux, poussant la cruauté à mettre à mort les habitants (hommes, femmes, vieillards et enfants) de villages ayant recueilli, ne serait-ce qu’un seul harki traqué ?

Dois-je aussi en appeler à votre sens civique et à votre humanité ? Je veux bien admettre que les relations diplomatiques entre la France et l’Etat algérien imposent à notre pays des obligations, mais inviter à des commémorations de la vaillance de nos anciens combattants ceux qui en furent les bourreaux est indigne… Je dirai même sacrilège !

Lors de notre rencontre à Paris, vous m’avez parlé de la paix des mémoires et je vous ai répondu : « Pas de paix des mémoires sans rétablissement préalable de la vérité de l’Histoire ». Je le maintiens.

Dans l’espoir d’une prompte réponse,

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma plus parfaite considération.

                                                                                                                 Jean-MarieAVELIN
                                                                                                                           Président

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      Jean-Marie AVELIN                                                                               Fronton, le 10 avril 2014            
             Président

               
                                                                                       Monsieur François HOLLANDE
                                                                                      
Président de la République
                                                                                       Palais de l’Elysée
                                                                                       55 rue du Faubourg Saint Honoré
                                                                                      
75008 PARIS

Lettre ouverte recommandée + A.R.                                                                                                      

Monsieur le Président de la République,

Les associations de rapatriés s’inquiètent d’une rumeur persistante indiquant que l’Armée du FLN, qui a perpétré tant de crimes et d’exactions envers les soldats français, qu’ils aient été Harkis pendant la guerre d’Algérie, mobilisés pendant les deux guerres mondiales, où jeunes appelés français prisonniers du dit FLN qui n’ont jamais été rendus à la France, serait conviée, cette année, à défiler sur les Champs Elysée, le 14 juillet prochain.

A ce sujet, nous avons, par lettre simple, prié M. le Ministre des Anciens Combattants de confirmer ou d’infirmer cette nouvelle alarmante, mais nous n’avons reçu aucune réponse à ce jour.

Il serait mal venu, et mal ressenti par la communauté rapatriée que cette nouvelle s’avère exacte car elle irait à contresens de l’Histoire : en effet les soldats d’Algérie qui, depuis 1845, ont fait la gloire de l’Armée d’Afrique dans toutes les guerres, étaient des tous des nationaux français, et non des indigènes comme on voudrait le faire accroire. Nous rappelons, à ce sujet, le Sénatus-Consulte du14 juillet 1845 indiquant : « L’indigène musulman est français ».

Il serait malvenu que l’armée du FLN, qui, à l’indépendance, a massacré tous ces combattants et anciens combattants français désarmés et livrés à l’ennemi, reçoivent, en France, les honneurs qui leurs sont dus.

S’il s’avérait que cet illogisme s’avère exact, il est certain que les protestataires se feraient alors entendre lors de ces commémorations.

En espérant que vous saurez mettre un terme à des initiatives aussi inacceptables que malvenues.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression des sentiments déférents que nous devons à votre haute fonction.

                                                         Jean-Marie AVELIN
                                                             Président

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