5.1 - Définitions harki, moghazni, supplétifs...Effectifs

VII - Après le 19 mars 1962 le mensonge d'Evian - Le calvaire des Harkis, supplétifs

1 - On utilise aujourd'hui le seul mot de harki pour désigner tout à la fois : harki, moghazni, G.M.S., G.A.D, agents et employés de l’État

2 - Les S.A.S.  En mai et Juin 1962 de Jean BALAZUC

3 - Concernant les supplétifs en métropole, Maurice FAIVRE apporte les précisions suivantes :

4 - Effectifs des supplétifs incorporés en Algérie

5 - Les Moghazni

6 - Dénonciation de la discrimination "droit civil" - "droit commun" par Gilbert Sandmayer - 18 décembre 2014

 

1 - On utilise aujourd'hui le seul mot de harki pour désigner tout à la fois :

Les Harki sontceux qui servent dans une harka. En arabe haraka signifie littéralement mouvement. En fait ce mot était aussi employé au figuré pour désigner de petits affrontements, les barouds entre tribus, les guerres contre un ennemi extérieur.

En France ce mot désigne les supplétifs engagés dans l'armée française de 1957 à 1962. On a dénommé "Harki" tous les Algériens musulmans soutenant l'Algérie française. En Algérie ce mot est devenu synonyme de traitre et collaborateur. Pour l'historien Mohammed Harbi, ancien membre du FLN, les affrontements de la guerre d'Algérie ne peuvent absolument pas être assimilés aux affrontements qui ont opposé la résistance française aux collaborateurs. La France en a accueilli 42.500 environ pour abandonner tous les autres.

Les autres forces supplétives

Les Moghazni sont des supplétifs des SAS : Sections administratives spécialisées (chargées de la pacification et d'assistance scolaire, sociale, médicale pour les populations rurales musulmanes) et des SAU : Sections Spécialisées urbaines de l'armée française. Leur formation est directement liée à l’action des officiers des Affaires indigènes du Maroc (mis en place par le Maréchal Lyautey). Envoyés d’urgence en Algérie au début du conflit pour trouver un moyen de contrer la rébellion, ils forment en avril 1955 une première équipe sous la direction du Général Parlange. Chaque SAS est protégée par un maghzen composé de 25 à 30 Moghaznis et complétée par une trentaine de Sections Administratives urbaines (SAU). Leur mission est administrative (élections, recensement, impôts, interface

Les GMS : groupes mobiles de sécurité, supplétifs de l'Armée française. Initialement appelées Groupes mobiles de protection rurale (GMPR) chargés d’assurer la protection des zones rurales et forestières, les GMS sont les premières unités supplétives mises en place en janvier 1955 par une instruction du ministre de l’Intérieur, François Mitterrand. Majoritairement composés de civils ou d’anciens combattants recrutés sur la base du volontariat par la police, les GMS ont un statut civil et leur organisation est militaire (troupes de 100 hommes en uniforme, vie en caserne sous le commandement d’officiers). En juillet 1955, on compte 33 GMS avec 3000 hommes. En 1962, 114 GMS regroupent plus de 8000 hommes. Les GMS bénéficient d’un contrat de 6 mois renouvelable et d’avantages sociaux : allocation familiale, sécurité sociale, congé annuel, logement, indemnité de déplacement, législation sur les accidents du travail.

Les GAD : les Groupes d’autodéfense. Les GAD sont constitués de bénévoles parmi lesquels on compte parfois des Européens et dont la mission consiste à protéger les villages de l’ALN en donnant l’alerte en cas d’attaque. Les hommes qui composent les GAD sont des volontaires non rétribués et ne bénéficient pas du statut militaire. Ils sont comptabilisés parmi les « combattants civils des forces de l’ordre », leurs armes sont fournies par l’armée. En 1957, on compte 141 GAD rassemblant plus de 3000 hommes. Ils sont 28.000 en 1961 regroupés en 2031 GAD. En mars 1962, on compte encore 700 GAD avec plus de 9000 gardes.

Les agents de Eaux et Forêts,

Les employés administratifs de l'Etat

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harkis défilé1

 

Harkis2

 

 


VII - Après le 19 mars 1962 le mensonge d'Evian - Le calvaire des Harkis, supplétifs

2 - Les S.A.S.
En mai et Juin 1962 de Jean BALAZUC

Des officiers n’abandonnent pas leurs harkis, leurs moghaznis ; ils sauvent l’honneur de l’Armée française. Parmi eux, des anciens chefs de S.A.S.

L’Association des anciens des affaires algériennes, regroupant les anciens des SAS, est créée et présidée par François Reverchon, ancien chef de SAS à Bir-Bahi-Chergui, près d’Aïn Beïda. Il est secondé par Nicolas d’Andoque, ancien officier de SAS à Aïn Beïda. Ils organisent les évacuations des moghaznis et des harkis. Cette association œuvre en faveur des Anciens Supplétifs de l’Armée Française Rapatriés. Pour défendre les droits des moghaznis, le témoignage des cadres des SAS est souvent le dernier recours, même en 1996.

A Palestro, 400 personnes d’Aïn Chedjra sont réunis grâce aux efforts de Nicolas d’Andoque et François Reverchon.

En Kabylie, dans la région de Pirette et d’Aomar, autour de Dra El Mizan, dans la vallée appelée « le boulevard des SAS », Pierre-Jean Bottard, un ancien d’Indochine et le lieutenant Yvon Durand à Palestro sauvent certains de leurs subordonnés. La Sécurité militaire fait expulser le lieutenant Yvon Durand qui a réussi à rassembler à Palestro quelques 2.000 personnes, hommes, femmes et enfants. Yvon Durand va préparer l’installation de ses réfugiés dans des villages des Hautes-Alpes.

Au Ghribs, un officier d’active, Jean-Pierre Sénat, chef de la SAS, dans un secteur voisin de Miliana, décide de faire passer en France, chaque semaine, quelques cinq à six familles de moghaznis et de harkis. Il les expédie vers Graulhet, dans le Tarn. Ces officiers courageux prennent en charge la protection et le transfert vers la France de leurs harkis : ce sont des hommes d’honneur comme les appellera l’académicien Maurice Allais.

A Bordj-Bou-Arreridj, dans le secteur du colonel Crémière qui ne met pas d’obstacle à ses actions, le lieutenant Jean-Pierre Nicolas organise un réseau clandestin de taxis, qui, au nez et à barbe du FLN, parvient à récupérer dans les douars des supplétifs isolés ou des membres de leur famille.

A Rivet, le lieutenant Daniel Abolivier, ancien chef de SAS d’Irdjen, installée dans la commune de Tamazirt en Grande Kabylie, sauve une quinzaine de moghaznis en leur procurant des autorisations de voyages en blanc et en les faisant passer pour des ouvriers agricoles ; il quitte l’Armée peu après.

Cibles privilégiées du FLN, car ils renouaient avec la population, en faisant renaître la confiance dans la France et en contribuant à la pacification de la zone.

113 officiers dont 70 chefs de SAS et 607 moghaznis ont été assassinés par le FLN ; parmi eux, le capitaine Raymond Bouchemal et les lieutenants Jean de Pouilly et Yves Schoën ; 154 chefs de SAS, 42 attachés, 124 sous-officiers et 897 moghaznis ont été blessés.

Principales sources
* Aimée et souffrante Algérie de Jacques Soustelle

*La guerre d’Algérie du capitaine Pierre Montagnon

*La guerre d’Algérie de François Porteu de la Morandière

*Le livre blanc de l’Armée française en Algérie et

*Mémoire et vérité des combattants d’AFN du CDC-AFN

*S.O.S. Algérie de Jean Douxey

*Mémoire et Vérité – Armée et Algérie 1830-1962 de l’A.S.A.F.

*Un béret rouge … en képi bleu de Georges Oudinot

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Voir d'autres articles de cet auteur : ICI et ICI


VII - Après le 19 mars 1962 le mensonge d'Evian - Le calvaire des Harkis, supplétifs

3 - Concernant les supplétifs en métropole, Maurice FAIVRE apporte les précisions suivantes :

Question de la salle : concernant les harkis en métropole, combien étaient-ils et d'où venaient-ils ?  

Abderahmen Moumen : Rémi Valat et Lynda Amiri ont travaillé sur la force de police auxiliaire (FPA). Ces auxiliaires venaient d'Algérie ; ils étaient au minimum 400 à 500, au maximum 1000 personnes, dans un contexte de guerre à trois acteurs : le FLN, la France, et le MNA (Mouvement Nationaliste Algérien)

Question de la salle : quelles étaient les modalités de paye des supplétifs ?

Abderahman Moumen : Les supplétifs étaient considérés comme des journaliers ; ils n'avaient pas forcément de tâches militaires : certains étaient cuisiniers, maçons,… 

Je suis surpris par deux réponses de Moumen lors du débat du 8 juin 2011

1.  sur l'effectif des harkis de Paris.

La seule référence valable est celle de Vallat, documentaliste à la  PP; elle ne dépasse pas 400.

2. Sur le statut des harkis. Juridiquement, jusqu'au décret du 6  novembre 1961, leur solde était décomptée par journée de service.

En fait ils étaient payés mensuellement. Dire que ce sont des journaliers est donc une désinformation.

Ils n'avaient pas de contrat, et pouvaient partir à leur convenance, ou être licenciés.

Dans les faits, la plupart restaient des mois, voire des années, en  service.

Maurice Faivre

 

Voir aussi cet article "Publications des historiens" Général Maurice Faivre - Historien : "Un village de Harkis" : ICI

 


VII - Après le 19 mars 1962 le mensonge d'Evian - Le calvaire des Harkis, supplétifs 

 4 - Effectif des supplétifs incorporés en Algérie

 

Note du Service historique - Ministère de la Défense - État-major de l'Armée de Terre - 21 avril 1977

Supplétifs incorporés en Algérie : 200.000
Supplétifs emprisonnés par le FLN après l'indépendance : 2.500
Supplétifs disparus ou exécutés par le FLN : 150.000

 

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Supplétifs incorporés en Algérie : 200.000
Supplétifs emprisonnés par le FLN après l'indépendance -
Supplétifs disparus ou exécutés par le FLN : 150.000

 

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VII - Après le 19 mars 1962 le mensonge d'Evian - Le calvaire des Harkis, supplétifs

5 - Les Moghazni

Les moghazni étaient des supplétifs des Sections administratives spécialisées (S.A.S.) et des Sections administratives urbaines de l'armée française durant la guerre d'Algérie.
Au nombre de 20.000, ils étaient chargés  de protéger les SAS dont le nombre maximum fut 688 à la fin de 1958

A l'encre bleue les explications données par Gilbert Sandmayer que nous remercions vivement. 

 

moghazni 22


La photo du maghzen prise devant la S.A.S. de Pirette est authentique.

Le makhzen est un terme arabe désignant un entrepôt fortifié utilisé jadis pour le stockage des aliments, et qui a donné le mot magasin en français
Le makhzen désigne un mode de gestion politico-administratif dans l’histoire de l’Algérie dès l'époque de la régence d’Alger. Les « tribus makhzen » avaient un statut privilégié dans l'Algérie ottomane : elles participaient aux contingents qui levaient l'impôt sur les tribus dites par opposition raïas, et à leur mise au pas. Le terme se retrouve également au début de la période française pour les tribus, souvent les mêmes qu'à l'époque turque, qui agissaient militairement aux côtés de l'armée française.

- Illustration

Pirette1

Pirette en rouge sur la carte - le village jouxte Dra el Mizan

Dra el Mizan 6

Dra el Mizan Grande rue4 

Dra el Mizan Justice de paix3

- Pirette :

De l'histoire ancienne on note la présence de ruines romaines
Au cours de la présence française : par décret en date du 7 mars 1889, le nom de Pirette a été donné au centre de population européenne créé à Ain-Zaouïa village de la commune mixte de Dra-el-Mizan (centre créé en 1858)

En hommage à ce héros, colon qui résiste le 9 décembre 1839 à un milliers de cavaliers « Hadjouth » qui attaquent la ferme Ben-Seman prés du camp de l'Arbah.
Le colon Pirette, seul, va résister toute la journée et mettre hors de combat plus d'une centaine d'assaillants en faisant croire à ses ennemis qu'il y a plusieurs défenseurs. A la nuit il réussira à décrocher et rejoindre le camp militaire de l'Arbah. (20 km environ de Boufarik )

- Ci-dessous en 2, un moghazni de SAS en Grande Kabylie

moghazni 44

 

On remarque que le "mokadem" porte un couvre-chef rouge alors que les moghaznis et/ou goumiers ont un turban.
Cette disparité s'explique par la pauvreté des équipements. Le cavalier porte un calot rouge, je portais le même.

Mokadem
Représentant du pouvoir à l'échelon d'un quartier ou d'un douar, chef d'un quartier chargé de l'exécution des ordres du makhzen.

 

Le képi de l'officier (mannequin) est correct. Je ne garantis pas l'authenticité pour l'étui de l'arme de poing.
Ce genre d'étui était en dotation dans l'armée de terre pendant la 1° guerre mondiale avec le revolver de 1892.

 

moghazni 33

 

Ce modèle de djellaba était en dotation pour le maghzen des S.A.S.
Je n'ai pas connu ce genre de cartouchières c'est le modèle U.S. pour le fusil de 1917.
Nous étions équipés du fusil Mauser et de cartouchières en cuir et de pistolet mitrailleur M.A.T 1949 avec équipements en toile.
Nos chaussures étaient également des pataugas. 
 

moghazni 11

 

"Un béret rouge .... en képi bleu" Mission en Kabylie  1956 - 1961 de Georges Oudinot Parachutiste des Troupes de Marine


un beret rouge1 

Un béret rouge en képi bleu

…. La gravité de la situation contraint le gouvernement à faire appel à l’armée et le gouverneur général Soustelle obtient, pour étoffer le maillage administratif, que soit mis sur pied un service des Affaires algériennes inspiré du service des Affaires indigènes du Maroc. Les officiers de ce nouveau service, qui portent le traditionnel képi bleu à croissant d’or de leurs « Anciens », prennent en charge de nouvelles circonscriptions : les Sections Administratives Spécialisées (SAS) créées par fractionnement des communes mixtes. Leur mission immédiate consiste à rétablir le contact avec la population, en liaison étroite avec l’armée et à réactiver l’Administration sous toutes ses formes.

Aux yeux du capitaine Oudinot, « l’officier SAS » ainsi défini est le maillon qui manquait entre les domaines civils et militaires, confrontés à une situation de non-droit. Une fois de plus, il se porte « volontaire ».

En avril 1956, Georges Oudinot est volontaire pour l’Algérie. Il troque son béret rouge pour un képi bleu et prend le commandement de la SAS de Beni-Douala, en Grande Kabylie, qu’il assume jusqu’en avril 1961.

Arrêté pour sa participation au « putsch » des généraux. Il est incarcéré à Fresnes et déféré au Tribunal militaire spécial qui l’acquitte le 3 août 1961.

 

Ce livre a servi de trame au film "Le Destin d'un Capitaine"
Il raconte au jour le jour ce qu'a été pendant cinq années, la vie de la S.A.S. (Section Administrative spécialisée) des Beni Douala, en Grande Kabylie.
La mission : rétablir le contact avec la population et réactiver l'administration sous toutes ses formes.
Écrit par un officier de terrain, c'est une expérience à méditer en ces temps de guerre dites asymétriques (Irak Afghanistan).
A sa lecture, on comprend mieux la rébellion des officiers qui ont choisi la révolte contre la politique d'abandon de de gaulle

 

 


VII - Après le 19 mars 1962 le mensonge d'Evian - Le calvaire des Harkis, supplétifs

6 - Dénonciation de la discrimination "droit civil" - "droit commun" par Gilbert Sandmayer

Monsieur le Directeur de cabinet de Monsieur Jean-Marc Todeschini

Secrétaire d’État aux Anciens Combattants.

Monsieur le Directeur,

Encore une fois les serviteurs au rabais des armes de la France nés français en Algérie de souche européenne, c'est à dire français de statut civil de droit commun, ne seront pas représentés pour des raisons de santé et matérielles. 

Ayant connu le même abandon et le même destin, nous espérons depuis 1987 voir reconnu notre sacrifice et être intégrés dans le dispositif indemnitaire comme nos frères d'armes nés français en Algérie de statut civil de droit local.

L'article 9 de la loi 87-549 du 16 juillet 1987 qui nous était opposé a été déclaré anticonstitutionnel par décision du Conseil Constitutionnel en date du 4 février 2011 

(N°2010-93 QPC du 4 février 2011) faisant référence à l'acquisition ou à la possession de la nationalité française comme critère de reconnaissance, non seulement dans la loi de 1987, mais encore dans celles du 11 juin 1994 (n°94-488) du 30 décembre 1999 (n°99-1173) et du 23 février 2005 (2005-158)

En vertu de la décision du Conseil Constitutionnel le Conseil d’État dans ses décisions n°342957, 345648 et 356184 du 20 mars 2013 a confirmé que le dispositif de reconnaissance est étendu aux anciens supplétifs sans distinction. Postérieurement aux décisions du Conseil Constitutionnel et du Conseil d'Etat, moins de deux cents demandes ont été adressées par Lettre recommandée à la Mission Interministérielle aux Rapatriés. Je me permets de souligner que l'adoption de la Constitution de la V° République ayant institué un principe d'égalité a conféré un même statut de droit civil aux deux catégories de supplétifs. Par ailleurs, le chiffre de 9000 supplétifs de souche européenne est très discutable. Je mets au défi l'administration de fournir la liste nominative avec la fonction des supposés supplétifs de souche européenne. 

Devrais-je rappeler que tous les membres d'une unité supplétive n’avaient pas le statut précaire de journalier. (harki, moghazni, garde, asses etc...)

L'article 52 de la Loi de Programmation Militaire réintègre illégalement une disposition de la loi 87-549 du 16 juillet 1987 censurée par le Conseil Constitutionnel.

Dès lors, cet article réintroduit dans la loi le distinguo entre supplétifs de "statut civil de droit local" faisant référence aux Arabo-Berbères et supplétifs de "statut civil de droit commun" c'est à dire de souche européenne.

Je maintiens qu'aucune discrimination ne peut être opérée de telle sorte que l'Article 52 sus visé ne peut avoir pour objet ni pour effet de restreindre le droit à la reconnaissance nationale aux seuls ressortissants justifiant du statut civil de droit local puisque ce statut est supposé ne plus exister depuis 1958.

Je reste à votre entière disposition pour de plus amples explications.

Je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, à l'assurance de ma respectueuse considération.

Gilbert Sandmayer

Moghazni engagé avant l'âge de 17 ans ayant combattu pendant plus de trois ans dans le secteur de Saïda. (Bigeard) 

  

18 décembre 2014

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Gilbert SANDMAYER

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