5.2 - René ROSTAGNY : La Grande Honte - Algérie 1954-1962

XI - Bibliothèque - Publications - Pièces de Théâtre.

René Rostagny - La grande honte  Algérie 1954 - 1962 " paru en 1967 aux Editions Vicente Gonzales Madrid - Orné d'illustrations en hors texte - Paru également aux Editions Dualpha  en novembre 2005

 

Collection dirigée par Philippe RANDA : Vérités pour l’histoire.


Préface par Jean-Pierre RONDEAUHistoire de la rébellion en Algérie française du 1er novembre 1954 au 3 juillet 1962. La Grande Honte retrace au jour le jour, les crimes du FLN. Ce véritable Mémorial contribue à faire cesser l’impudence de certains qui viennent nous parler de torture et de leurs malheurs. Aussi graves qu’ils aient pu être, ils sont toujours en vie. Cela leur permet de geindre dans les médias, alors même qu’ils occultent les horreurs et le nettoyage ethnique dont ils furent acteurs et responsables aux côtés du FLN. Cela va du fellagha ou de la terroriste poseuse de bombes-parfois aujourd’hui enseignants dans nos universités- au Chef d’État étranger venant insulter la mémoire de nos Combattants musulmans jusqu’au sein de notre Assemblée nationale et de nos nécropoles ... sans oublier le Français félon, "porteur de valise" "emplies de bombes ou d’argent" qui servaient à acheter des armes destinées à assassiner ses compatriotes. Cet exceptionnel document doit être aujourd’hui accessible à tous. Exceptionnel, oui, par sa richesse, mais aussi parce qu’il est l’œuvre d’un seul homme pourtant reconnu au bon temps de l’Algérie française. Un de ces contemporains dont on ne se pardonne jamais de ne pas l’avoir connu avant sa mort, artiste et journaliste de talent, soldat courageux et patriote fidèle.

Extrait relatif au 26 mars 1962

« Les Français d’Algérie prennent conscience de leur tragique et terrible destin, en face d’un pouvoir qui ne recule devant aucune monstruosité. Ils ont été abusés, trompés, trahis, laissés sans défense en présence de leurs pires ennemis et désarmés pour être impitoyablement livrés aux bourreaux en uniforme, aux assassins du FLN et aux bandits appelés barbouzes. Ils se sentent irrémédiablement abandonnés et perdus. Ce coup funeste met le comble à leur désespérance, à leur anéantissement et à leur angoisse. Les Français d’Algérie n’ont plus qu’un objectif : partir.

L’autorité militaire tente maladroitement d’expliquer, sinon de justifier, cette tuerie ignoble, dans un communiqué qui dit : « action des Forces de l’ordre obéissant aux prescriptions ministérielles du 1er mars 1961, précisant : le feu est ouvert dans les conditions prévues à l’article 26 de cette instruction en face d’une insurrection armée caractérisée ».

Un mensonge de plus après tant d’autres. Aucune arme n’a été retrouvée sur les blessés et sur les morts ; de plus les forces de l’ordre n’ont subi aucune perte ».

Un livre remarquable en tous points. A lire. A recommander. - S.GAUTIER

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