1.4 - Simone Gautier : " Le Plateau des Glières - Alger 26 mars 1962" 2006 - Poémes 2018

XI - Bibliothèque - Alger 26 mars 1962 - Ouvrages de références - Récits - Poésie

1 - "Le Plateau des Glières - Alger lundi 26 mars 1962"  2006 

2 - "Poèmes" 2018

 

 

1 - "Le Plateau des Glières - Alger lundi 26 mars 1962"  2006 

34ème Cogrès national du Cercle algérianiste - Perpignan 24 et 25 novembre 2007
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Colloque : "Quel droit à la mémoire pour les Français d'Algérie"
- Inauguration du Mémorial national des Disparus en Algérie 1954 / 1963
1 - 1  Proclamation des prix littéraires Algérianistes -Prix littéraire Jean Pommier
        Distinction livre algérianiste - catégorie "témoignages"
2 - 1  Recensions : Jean Brua - Louis de Condé

 

1 - 1  Proclamation des prix littéraires Algérianistes -Prix littéraire Jean Pommier
      Distinction livre algérianiste - catégorie "témoignages"

Simone GAUTIER "Le Plateau des Glières - Alger 26 mars 1962  (Top Offset - 1er trimestre 2007 - 2ème édition remaniée.)

C'est l'histoire d'un amour et de sa fin tragique pendant la guerre d'Algérie. Une histoire d'amour qui se poursuit au-delà des apparences, dans un monde sensible, comme une expérience tout à fait particulière de l'invisible. C'est aussi un hommage en l'honneur d'un homme dont la mémoire gît, encore aujourd'hui, au fond des ténèbres.

14 heures 50 à l’horloge de la Grande Poste, 14 heures 50 la première rafale...

Allez au secours de ce qui est resté dans le silence pendant si longtemps, c’est mettre des paroles sur la souffrance.

Simone Gautier, d’origine métropolitaine, minorquine et espagnole est née à Hussein-Dey, grande banlieue d’Alger, qu’elle quitte en 1962.

Elle débute ses études à l’université d’Alger, les poursuit à Paris à la Sorbonne en faculté de psychologie et à l’Institut d’Orientation scolaire et professionnelle. Elle est diplômée du Conservatoire des Arts et Métiers de Paris. Conseillère d’orientation-psychologue, elle termine sa carrière comme directrice de centre d’orientation de l’Education nationale. Elle est Chevalier des Palmes Académiques.

Hubert GROUD - chargé de mission - animateur du jury. - présentation

"La journée du 26 mars s’inscrit en lettres de sang dans l’histoire des Français d’Algérie. Dans ce livre poignant Simone GAUTIER crie sa douleur et les souvenirs cruels remontent à la mémoire. Après les joies de l’enfance et malgré les angoisses de la guerre, le bonheur qui souriait à un jeune couple avec ses deux petits enfants, a été fauché en cette funeste journée avec le meurtre de Philippe. SimoneGAUTIER se bat contre la chape de plomb de l’oubli qui recouvre volontairement cette journée de crimes. Son drame, son combat sont aussi les nôtres.

 

 

 

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Simone Gautier :

« C’est pour lui. C’est pour tous nos morts du 26 mars, connus, inconnus et disparus. C’est pour tous ceux du 5 juillet. Pour tous ceux, tout au long de ces années, enlevés sans espoir de retour, assassinés, torturés, massacrés. Pour tous ceux jetés dans les fossés, au fond des ravins, dans les charniers. Pour tous ceux jetés dans l’oubli et l’indifférence. Et aussi pour nos grand-mères et nos grands-pères qui ont tant travaillé, et que avons abandonnés là-bas, sans petite croix blanche pour prendre soin de leur mémoire.

Ils ont volé nos cadavres à Mustapha et puis ils ont volé les témoignages des survivants et puis ils sont devenus les geôliers de notre mémoire et pour finir, en interdisant nos commémorations, ils volent nos morts. Qui sont ces barbares voleurs de cadavres, voleurs de morts.

Ce que je veux dire c’est que la vie et la mort ne sont plus à leur place. Leur mort n’est plus accomplie, l’adieu n’est pas définitif. Nos bien-aimés ne peuvent plus nous apprendre qu’ils sont morts puisqu’il est interdit les honorer. Nous ne pouvons plus apprendre à nos biens aimés qu’ils ne reviendront pas puisque les vivants leur sont interdits. Et dans cette douleur, ce monde absurde, et ce mur de silence sur lequel on se fracasse, et ce rejet absolu du 26 mars.

Dans leurs récits, les soldats grièvement blessés mettent un assez long moment pour s’en rendre compte. Moi, j’ai mis 42 ans de - ma vie - Et lorsque tout me devient par trop insupportable, je pense à ces vers qui sont comme une prière

Sois sage, o ma douleur et tiens-toi tranquille, Tu réclamais le soir, il descend, le voici, Une atmosphère obscure enveloppe la ville… … Plains-moi, sinon je te maudis …

Oui, qu’ils soient tous maudits ! Que ceux d’hier et d’aujourd’hui soient maudits qu’ils aillent croupir en enfer jusqu’à la fin des temps, que le néant soit leur dernière demeure et engloutisse leurs descendants ! Qu’ils soient maudits ! Ce que je veux vous dire : à Perpignan la vie et la mort reprendront leur place, vous pourrez prendre soin de vos bien aimés, ceux que nous avons tant aimés seront honorés dans la lumière. A Perpignan, la lumière reviendra sur la ville. Perpignan, ville de lumière. »

 

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XI - Bibliothèque - Alger 26 mars 1962 - Ouvrages de références - Récits - Poésie

2 - 1  Recensions : Jean Brua - Louis de Condé -  Jocelyne Balbino-Breton 


* Jean BRUA dans l'Algérianiste N° 115 de septembre 2006


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On dit qu’au moment de mourir, on revoit toute son existence. Au soir du 26 mars 1962, Simone GAUTIER apprenant dans sa maison d’El Biar, la mort de son mari Philippe dans le centre d’Alger, s’est sentie mourir. Et depuis, elle revoit obsessionnellement les années qui ont précédé la fusillade assassine du plateau des Glières. Bien sûr, sa propre « mort » n’était qu’intérieure. La vie matérielle continuait : il fallait bien, pour les enfants à élever, pour la mémoire même de Philippe.

Son récit est à la fois celui d’une douleur qui n’en finit pas et des bonheurs simples mais intenses, d’« avant » : l’enfance algérienne, les parents, les amis, les vacances, la lumière d’un jeune couple, si tôt éteinte par le drame. Ensuite la révolte contre les forfaits impunis, contre l’oubli organisé. C’est cela la France ? La fusillade du 26 mars, nous ne le savons que trop, est un crime d’État, comme le massacre d’Oran, comme celui des harkis, comme le scandale des disparus, autant de chapitres d’une honte nationale que ne rachète aucune « repentance ». Mais c’est aussi cent drames humains dont chacun, comme celui de Simone GAUTIER, nous blesse personnellement et nous commande de ne jamais oublier.

Jean BRUA

- L’Algérianiste

- Trimestriel numéro 115 - septembre 2006

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 - Recensions : Louis de Condé
Ecrivain et militaire - poète et soldat

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16 rue de la Source de l'Hôpital
03200 Vichy


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 - Message de Jocelyne Balbino-Breton  2011

 

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