1.1 - Francine Dessaigne et Marie Jeanne Rey : Un crime sans assassins - 1994

XI - Bibliothèque - Alger 26 mars 1962 - Ouvrages de références -

Les auteurs :

Il y a trente ans les radios et les gros titres des journaux du monde entier évoquaient plus ou moins longuement, mais toujours avec émotion, des tirs meurtriers accompagnés de "Halte au feu" pathétiques et vains. Une évidence s’imposait aux plus indifférents : des soldats portant l’uniforme français avaient tiré, pendant de longues minutes, sur des Français sans armes qui s’étaient enfuis, puis plaqués au sol aux premières rafales. C’était le 26 mars 1962, au coeur d’Alger qui fut, un temps, capitale de la France en guerre.

Nous l’avons vécu. Témoins comme tant d’autres, nous voudrions comprendre.

Marie-Jeanne Rey se trouvait chez ses parents. Ils habitaient rue Lacépède, un immeuble dont certaines fenêtres donnaient aussi rue Berthezène.

Nous avons décidé d’unir nos efforts car le temps nous semble venu (et mesuré) pour faire le point sur ce drame dont personne n’est sorti indemne tant que nous pouvons encore rencontrer des témoins. Avec patience et obstination Marie-Jeanne Rey s’est chargée de retrouver la trace des témoins civils tandis que je recherchais des explications dans des documents militaires récemment ouverts au public et auprès de certains officiers...

Il ne s’agit ni d’un règlement de compte, ni plaidoyers tardifs mais de réunir à l’intention des historiens futurs, un dossier dans lequel nous avons rassemblé tous les éléments en notre possession à ce jour....

Editions Confrérie Castille - 4ème trimestre 1994

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En bleu ciel les rues Berthezène et Lacépède

Le 26 Mars 1962 Marie-Jeanne REY se trouvait chez ses parents rue Lacépède et dont les fenêtres donnaient sur la rue Berthezène.

Les points en rouge designent le Monument aux Morts et la statue de Jeanne d'Arc.

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