8.6 - Manifestations - Rassemblements : 2007 à 2010

X - Les actions - Rassemblements et manifestations

1 - 19 mars 2007 - NICE - Non au 19 mars - Cercle algérianiste

2 - 19 mars 2008 - LA ROQUETTE SUR SIAGNE dans les Alpes Maritimes - Association "Non au 19 mars 1962"

3 - 14 mars 2009 - VALENCE dans la Drôme - Les raisons de la colère - Cercle algérianiste

4 - 19 mars 2010 - CLAVIERS dans le Var - Association "Non au 19 mars"

1 - 19 mars 2007 - NICE - Non au 19 mars - Cercle algérianiste de Nice

Nous sommes venus à la rencontre de la FNACA qui s’est étrangement portée disparue bien que leur manifestation ait été annoncée par voie de presse ?

X - Les actions - Rassemblements et manifestations

2 - 19 mars 2008 à La Roquette sur Siagne - Alpes maritimes - Association "Non au 19 mars 1962"

X - Les actions - Rassemblements et manifestations

3 - VALENCE dans la Drôme - 14 mars 2009 - LES RAISONS DE LA COLÈRE

LES RAISONS DE LA COLÈRE

La nouvelle de l’inauguration d’un square du 19 mars à Valence aura mis le feu aux poudres. Un appel à un manifestation a été lancé entre autres par le Parti Pied Noir, présidé par Christian Schembré.

"Cette date ne peut être retenue pour officialiser le cessez-le-feu en Algérie puisque c’est après le 19 mars que la communauté pied-noir a subi un véritable nettoyage ethnique avec les massacres du 26 mars à Alger, les tueries d’Oran le 5 juillet, les 150.000 Harkis assassinés, les Disparus, et tout le petit peuple d’Européens d’Algérie contraint à l’exil". Le PPN, (un peu plus de 2.000 adhérents) est né au lendemain des élections européennes de 1999, "pour que soit reconnue une véritable communauté euro-méditerranéenne, comme les Bretons ou les Corses".

Le Dauphiné libéré Samedi 14 mars 2009

Les coupures de presse :
Source Nadine CINI Cercle algérianiste de Valence

Sur la photo Simone Gautier

Bernard CINI président du cercle algérianiste de Drôme Ardèche et Suzy Simon-Nicaise vice-présidente de la Fédération des Cercles algérianistes

LES HARKIS

Valence le 14 mars 2009

Valence, son Évêché, sa cathédrale en partie romane, son musée des Beaux-Arts et d’archéologie, son centre du patrimoine arménien, son Cercle algérianiste, son Président Bernard CINI, le NON AU 19 MARS et bientôt une rue du 26 mars ?... et son petit Prince.

Il est allé vers chacun et ils sont tous venus vers lui : tous les vieux messieurs qui marchaient mal et toutes les grands-mères qui l’embrassaient à n’en plus finir, toutes les mères des filles à marier qui le convoitaient pour gendre et tous les plus jeunes nantis de savoirs mais qui ne savent pas tout, tous ceux encore plus jeunes, lui disant leur lien commun et tous ceux qui, aujourd’hui encore, dans le silence de leur douleur, se sont mis à lui parler, tous ceux qui se sont reconnus en lui, de cette même appartenance, de cette même provenance et qui espèrent la lumière, enfin, sur leur communauté, tous ceux qui voient dans ce destin au détour de leur histoire, sur leur chemin, venir vers eux un petit prof de rien du tout, venu d’un bled inconnu de la France profonde, “un petit Prince”. [1]

Il est le petit Prince des humbles, des silencieux, de ceux que le destin a accablé, de ceux qui au détour du chemin de leur vie, en sa personne, vont se faire entendre, de ceux qui sont venus vers lui et mis des mots sur l’indicible. Il est celui de tous ceux pour qui il représente la restauration du lien avec ce passé dénié, ce passé refoulé dans les ténèbres de l’Histoire de France. Il est, pour tous, l’espoir flamboyant de la transmission à la génération suivante du vécu d’un peuple au destin tragique, à l’épopée exceptionnelle, d’un droit reconnu, absolu de sa place incontournable dans la société.
Simone GAUTIER.

[1] Il s’agit de Lionel VIVES, professeur agrégé d’espagnol au collège de Boulogne sur Gesse.