1.6 - Le 5 juillet à ORAN - Les témoignages

VII - Après le 19 mars 1962 le mensonge d'Evian - Le 26 mars… Le 5 juillet… les massacres continuent

12 - Les témoins de l’honneur  par José Castano
     - 1 Témoignage de Akmar Zaïd
     - 2 Témoignage de Jacques Aygalenq

 

 LES TEMOINS DE L’HONNEUR

La France n’est plus que silence. Elle est perdue quelque part dans la nuit, tous feux éteints, comme un navire. Sa conscience et sa vie spirituelle se sont ramassées dans son épaisseur. » Antoine de Saint-Exupéry

 

Suite à un article rédigé en 2010 sur le massacre du 5 juillet 1962 survenu à Oran, j’ai reçu récemment le témoignage d’un algérien (âgé de 9 ans à cette époque) qui éprouvait le besoin – 54 ans après cette tragédie – de l’évoquer afin de l’exorciser.

Ce témoignage a entrainé aussitôt celui d’un militaire du contingent qui, en 1964 (2 ans après la fin de la guerre) a été confronté - au contact de deux jeunes femmes européennes - au douloureux problème des « disparus » de 1962.

Et quand on pense que bon nombre de nos concitoyens nous ont traités de « menteurs » quand nous tentions d’en parler ! … Quelle tristesse ! … et quelle honte pour tous ces « moralistes à la conscience pure ».

Churchill s’est écrié un jour : « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre ! »

Dans cette logique, la guerre d’Algérie a produit des monstres tout aussi ignobles que ceux qu’il nous est donné de découvrir aujourd’hui et c’est parce que l’on s’est toujours désintéressé de ce douloureux passé que l’on voit, désormais, reproduites à l’identique, ressurgir tant de créatures du diable … et le diable n’apparait généralement qu’à celui qui le craint.

 

José CASTANO - 21 décembre 2016 17h49

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