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XII - 50 ans après - LES JUSTES

2 -  Une élue placée en garde à vue évoque la "vengeance" du gouvernement - décembre 2013

 

Maryse Joissains-Masini, le maire (UMP) d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), a été placée jeudi en garde à vue, dont elle est ressortie libre. Vendredi lors d'une conférence de presse elle a évoqué une "vengeance possible du gouvernement".  

Maryse Joissains-Masini a été entendue par la brigade financière de la police judiciaire de Marseille jeudi, sur commission rogatoire d'un juge d'instruction aixois, pour trafic d'influence et détournement de fonds publics, selon une source proche du dossier, confirmant une information de France 3 Provence-Alpes. 

Elle est ressortie libre en fin de journée sans charge contre elle, a-t-elle indiqué dans la soirée à l'AFP.

 "Si je n'ai pas été mise en examen, c'est qu'il y a des raisons. Je suis victime d'un montage politique, on a essayé de tuer une personnalité politique à trois mois des municipales!", a-t-elle poursuivi, indiquant qu'elle allait écrire "à tous les Aixois" pour faire la lumière sur ce dossier. Vendredi, l'élue a convoqué la presse pour affirmer son "honnêteté" et évoquer une série de "pistes" qui, pour elle, expliqueraient son audition, au premier rang desquelles une "vengeance possible du gouvernement". 

Dans cette affaire, plusieurs personnes ont déjà été entendues et deux perquisitions ont eu lieu ces derniers mois dans les locaux de l'hôtel de ville et de la Communauté du pays d'Aix (CPA), qu'elle préside. Dans la ligne de mire des enquêteurs, selon une autre source, le statut du directeur des services de la CPA, l'activité d'une personne à son cabinet à la CPA, la promotion de son chauffeur en catégorie A, le plus haut grade dans la fonction publique et le recrutement des enfants de ce dernier à la CPA, dont la réalité du travail a été mise en cause. L'un d'eux était employé comme surveillant de piscine et un autre au musée Granet. Maryse Joissains-Masini a rejeté en bloc les soupçons d'emplois fictifs ou de complaisance, remarquant d'abord qu'ils étaient fondés sur "une lettre anonyme" et les déclarations de son ancien directeur général des services qu'elle avait licencié "notamment parce qu'il avait réussi à faire voter une délibération de la CPA prenant en charge son loyer de 3000 euros".

G.D. (avec AFP) - leJDD.fr

vendredi 27 décembre 2013

 

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