8.1 - 50 ans après : Le 17 octobre 1961 à Paris - une mythologie macabre qui a la vie dure

XII - 50 ans après - Omerta et mensonges

3/ - 3.1 Tribune libre de Manuel Gomez, ancien journaliste à L’Aurore, témoin des événements d’octobre 1961 à Paris - 2014

   - 3.2 Paris "Massacre" du 17 octobre 1961 - un journaliste témoigne : on vous ment  - 23 octobre 2016 (Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info)

3.1 - Tribune libre de Manuel Gomez, ancien journaliste à L’Aurore, témoin des événements d’octobre 1961 à Paris - 2014 

Comme chaque année, depuis plus d’un demi-siècle, le 17 octobre 1961 revient à la Une de la presse de gauche pour dénoncer les soi-disant 200 à 300 victimes (on n’est pas à quelques dizaines près) de la terrible répression policière, suite à la manifestation « pacifique » du FLN (interdite par le préfet), qui, rappelons-le, était tout de même l’ennemi en guerre contre la France à cette époque.

Ces jours-ci on nous raconte (dans Libération) l’histoire d’une jeune écolière musulmane de 15 ans qui avait souhaité participer à cette manifestation et avait disparu ce jour-là.

Son cartable avait été retrouvé 14 jours plus tard dans le canal Saint-Denis, puis son père, membre actif du FLN, était allé reconnaître son corps à l’Institut Médico-légal, parmi une vingtaine de cadavres repêchés.

On peut poser la question : une jeune fille de 15 ans s’était rendue à cette manifestation, à 21 h, la nuit, avec son cartable d’écolière ?

Toute cette histoire est ressortie 25 ans plus tard en 1986, « présentée » par un journaliste de l’Humanité … comme par hasard !

Je me contenterai de rééditer mon article, écrit en octobre 2014, qui rétablit la vérité sur ce 17 octobre 1961.   

Le 17 octobre 1961, j’étais journaliste d’investigation et chroniqueur judiciaire du quotidien l’Aurore, et j’ai enquêté dès le lendemain auprès de la morgue et des services hospitaliers, également auprès des établissements et des riverains qui longeaient la Seine.

J’ai accompagné le colonel Raymond Montaner, commandant de la force auxiliaire des harkis de Paris, dont le rôle principal était la protection des Algériens de la région parisienne contre les exactions du FLN, qui a enquêté en compagnie de ses deux adjoints le capitaine de Roujoux et le lieutenant Champsavin et voici le résultat absolument vérifiable de ses conclusions :

"Il n’y eut cette nuit du 17 octobre aucune intervention anormale des pompiers parisiens, ni de police secours, ni de la Croix rouge, ni d’aucun service d’ambulance".

En revanche voici un autre bilan qu’il ne faut pas laisser sous silence mais dont on ne parle jamais : entre janvier 1955 et juillet 1962, les groupes armés du FLN ont assassiné, en France, plus de 6.000 Algériens, tués par balles, strangulation, égorgement. Également 9.000 cas de mutilations (ablation du nez, des oreilles, des lèvres) soit une moyenne de cinq tués ou blessés par jour, pendant sept ans !

Au cours de ces 7 années il y eu en métropole, 120 gardiens de la paix et 150 civils français assassinés.

Il faut que cela se sache : il y avait la guerre en Algérie mais il y avait également la guerre en France métropolitaine.

Malheureusement la très grande majorité du peuple français qui n’a pas vécu ces événements ignore la vérité qui est souvent déformée et parfois même occultée.

Quand donnera-t-on enfin la parole à ceux qui peuvent apporter la contradiction à ces menteurs qui salissent l’histoire de la France ?

Note : la répression fut particulièrement limitée du côté des forces de l’ordre.


3.2   - Paris "Massacre" du 17 octobre 1961 - un journaliste témoigne : on vous ment  - 23 octobre 2016 (Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info)

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Comme chaque année, depuis plus d'un demi-siècle, le 17 octobre 1961 reevient à la Une de la presse de gauche pour dénoncer les soi-disant 200 à 300 victimes (on n'est pas à quelques dizaines près) de la terrible répression policière, suite à la manifestation "pacifique" du FLN (interdite par le préfet), qui, rappelons-le, était tout de même l'ennemi en guerre contre la France à cette époque.

Ces jours-ci on nous raconte (dans Libération) l'histoire d'une jeune écolière musulmane de 15 ans qui avait souhaité participer à cette manifestation et avait disparu ce jour-là.

Son cartable avait été retrouvé 14 jours plus tard dans le canal Saint-Denis, puis son père, membre actif du FLN, était aller reconnaître son corps à l'Institut médico-légal, parmi une vingtaine de cadavres repêchés. On peut poser la question : une jeune fille de 15 ans s'était rendue à cette manifestation, à 21 heures, la nuit, avec son cartable  d'écolière ? Toute cette histoire est ressortie 25 ans plus tard en 1986, "présentée" par un journaliste de L'Humanité ...

Je me contenterai de réédité mon article, écrit en octobre 2014, qui rétablit la vérité sur ce 17 octobre 1961.

* Le 17 octobre 1961, j'étais journaliste d'investigation et chroniqueur judiciaire du quotidien l'Aurore et j'ai enquêté dès le lendemain auprès de la morgue et des services hospitalier, également auprès des établissements et des riverains qui longeaient la Seine.
* J'ai accompagné le colonel Raymond Montaner, commandant de la Force auxiliaire des Harki de Paris, dont le rôle principal était la protection des Algériens de la Région parisienne contre les exactions du FLN, qui a enquêté en compagnie de ses deux adjoints, le capitaine de Roujoux et le lieutenant Champsavin, et voici le résultat absolument vérifiable de ses conclusions :

 

Voir plus haut   3.1 - Tribune libre de Manuel Gomez, ancien journaliste à L’Aurore, témoin des événements d’octobre 1961 à Paris - 2014

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